Pythagore - Définition

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Bibliographie

Pour une synthèse et une introduction sur Pythagore : J. Mattéi, Pythagore et les Pythagoriens (1993), PUF, coll. «Que-sais-je ?»

Œuvres

Selon la majorité des auteurs, Pythagore n'aurait rien écrit. Le philosophe Porphyre de Tyr est, à ce sujet, formel : « Car de Pythagore lui-même il n'y avait aucun écrit. »

Mais ce point est contredit par plusieurs autres notamment Héraclite qui attribue à Pythagore les trois traités suivants : De l'éducation, De la politique et De la nature. Ou encore pour Alexandre Polyhistor, Pythagore aurait laissé uniquement cet ouvrage : Mémoires Pythagoriques. Ces attributions sont fort incertaines, et, dès l'Antiquité, on pensait que ces livres avaient été écrits par des disciples de Pythagore. Et puis, on peut aussi considérer qu'en raison de la coutume persistante de l'ésotérisme chez Pythagore, il n'aurait jamais engagé le moindre écrit de ses pensées.

Écrits pythagoriciens

  • Traduction de textes pythagoriciens par D. Delattre, Les Présocratiques, édition J.-P. Dumont, Paris, Gallimard, coll. «Bibliothèque de la Pléiade», 1988, , p. 53-87, 217-230, 443-612.
  • Lamelles d'or orphico-pythagoriciennes (fin Ve s.-IIe s. av. J.-C.). Orphiques selon William K. Guthrie, pythagoriciennes selon Taylor Thomas, orphico-pythagoriciennes selon Ziegler et Franz Cumont, bacchiques [Mystères de Dionysos] selon Marcel Detienne, éleusiniennes [Mystères de Déméter à Éleusis] selon Boyancé et Picard. Giovanni Pugliese Caratelli, Les lamelles d'or orphiques. Instructions pour le voyage d'outre-tombe des initiés grec, trad., Les Belles Lettres, 2003, 153 p. [5] Pour Giovanni Pugliese Carratelli (2001), seules sont orphico-pythagoriciennes celles d'Hippanion, Pétélia, Pharsale, Entella, Éleutherna, Mylopotamos.
  • Nicomaque de Gérase, Theologoumena arithmeticae (avant 196, date de sa mort), in Photius, Bibliothèque, trad. R. Henry, Paris, Les Belles Lettres, 1959 ; Introduction arithmétique, ed J. Berthier, Paris, Vrin, 1978.
  • Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres (vers 200), livre XIII, trad. sous la direction de M.-O. Goulet-Cazé, Paris, Le Livre de poche, coll. «La Pachotèque», 1999.
  • Anatolius, Sur la décade (avant 270), édi. par Heidberg, Annales Internationales d'histoire, Paris, A. Colin, 1901.
  • Porphyre, Vie de Pythagore (vers 270), édi. et trad. E. des Places, Paris, Les Belles Lettres, 1982.
  • Jamblique, Vie de Pythagore (vers 310), intr., trad. et notes par L. Brisson et A. Ph. Segonds, Paris, Les Belles Lettres, 1996.
  • Pseudo-Lysis, Les vers d'or (IVe s. ?)
  • Hiéroclès, Commentaire sur les vers d'or des pythagoriciens (vers 480 ?), trad. Mario Meunier, Paris, L'artisan du livre, 1930.

Études antiques

  • Aristote, Des Pythagoriciens (Περί των Πυθαγορείων) (vers 360 av. J.-C. ?), trad. an. : The Complete Works of Aristotle, J. Barnes édi., Princeton University Press, 1984, p. 2441-2446.
  • Speusippe, Sur les nombres pythagoriciens (vers 350 av. J.-C. ?), trad. Tannery, Pour l'histoire de la science hellène, Paris, 1887.
  • Théon de Smyrne, Exposition des connaissances mathématiques utiles pour la lecture de Platon (vers 130 ?), trad. J. Dupuis, Paris, Hachette, 1892.

Études modernes

  • Boyancé, P., Les Muses et l'harmonie des sphères, Paris, 1946.
  • Caveing, M., La figure et le Nombre. Recherches sur les premières mathématiques des Grecs, Lille, 1997.
  • Chaignet, A. E., Pythagore et la philosophie pythagoricienne, 2 t., Paris, Didier, 1874. Le volume 2 contient : "Exposition de la doctrine philosophique", p. 1-213. "Histoire [de l'école pythagoricienne", p. 215-349. "Critique", p. 351-379. [6]
  • Armand Delatte, Études sur la littérature pythagoricienne, Paris, Champion, 1915, 314 p.
  • Armand Delatte, Essai sur la politique pythagoricienne, Paris, Champion, 1922, 295 p. Rééd. Genève, Slatkine, 1979.
  • Armand Delatte, La vie de Pythagore de Diogène Laërce, Bruxelles, 1922[7]
  • Ghyka, M., Le nombre d'or, 2 vol. Paris. Gallimard, 1931, réed. Paris, Gallimard, 1977.
  • Gobry, I., Pythagore, Paris, Seghers, 1973.
  • Hamelin, O., Les philosophes présocratiques (1905-1906), Strasbourg, Université de Strasbourg, 1978.
  • Jean Mallinger, Pythagore et les Mystères, Paris, Niclaus, 1944 ; 2e éd. revue et corrigée, Lille, F. Planquart, 1974.
  • Mario Meunier, Les vers d'or (1930), Guy Trédaniel, édition de la Maisnie, 1987.
  • Gaston Milhaud, Les philosophes géomètres de la Grèce. Platon et ses prédécesseurs (1900), Vrin, 1934.
  • André Pichot, La naissance de la science, t. 2 : Grèce antique, Gallimard, coll. "Folios Essais", 1991, p. 127-238. Lumineux.
  • Louis Rougier, La religion astrale des Pythagoriciens, Paris, PUF, 1959, 122 p.
  • Eduard Zeller, La philosophie des Grecs dans son développement historique (1844-1868, 2° éd. 1 856 t. I p. 361-617), I, 1, trad. de l'all. É. Boutroux, 1877, t. I, p. 280-474 [8]
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