Pollen - Définition

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Introduction

Pollen de plusieurs plantes : tournesol (Helianthus annuus), volubilis (Ipomoea purpurea), Sidalcea malviflora, Lilium auratum, onagre (Oenothera fruticosa) et ricin commun (Ricinus communis).
Les apidés, dont l'abeille domestique fait partie, sont les plus importants pollinisateurs

Le pollen (du grec palè : farine ou poussière) constitue, chez les végétaux supérieurs, l'élément fécondant mâle de la fleur : ce sont de minuscules grains de forme plus ou moins ovoïde de quelques dizaines de micromètres de diamètre, initialement contenus dans l'anthère à l'extrémité des étamines.

Comme l'ovule, le grain de pollen n'est pas un gamète mais un gamétophyte, un producteur de gamète.

L'homologue du grain de pollen chez les végétaux inférieurs (algues, mousses, prothalle des fougères) est le gamétophyte mâle.

Il correspond à la phase haploïde du développement du végétal.

Taille et aspect du pollen

Il existe des pollens de moins de 10 µm ; ce sont eux qui sont les plus allergènes : bouleau, aulne, charme, noisetier, châtaignier, chêne, cyprès, frêne, olivier, peuplier, platane...

On considère que les pollens les plus petits sont ceux du myosotis (7µm) et les plus gros, ceux de la courge (150µm).

Le pollen peut se composer d'un grain isolé (monade inaperturé, poré, colpé ou colporé) ou de grains multiples (dyade, tetrade, polyade).

Pollinisation

Pour germer, le grain de pollen doit atterrir sur le stigmate d'une fleur femelle.

Le transport du pollen : Il se fait généralement par un vecteur comme le vent ou les insectes : c'est la pollinisation. La plante peut aussi le disséminer elle-même (exemple : impatience). Les animaux permettent un certain ciblage. Le vent n’a en revanche aucune spécificité. Les plantes dont le pollen est disséminé par le vent vont donc en produire de plus grandes quantités. De même, quand les étamines sont mûres, il faut que le pistil le soit aussi pour que la fécondation soit possible.

La germination du grain de pollen chez les angiospermes : Le pollen doit être retenu par le stigmate. Pour cela, il existe de petites forces électrostatiques qui retiennent le grain ou il y a des substances gluantes (sucres). Il y a également des liaisons spécifiques entre les molécules du grain de pollen et le récepteur au niveau du stigmate. Le grain de pollen doit être hydraté (l'eau provient du pistil). Il va y avoir alors le déclenchement de la formation du tube pollinique. Au niveau des pores du pollen : on observe un amincissement de l’endexine, lors de la turgescence, le pore du grain de pollen sera percé. La cellule du tube pollinique passe alors entre les deux cellules du stigmate et du style qui présentent des particularités (cellules plutôt lâches, parois cellulosiques non lignifiées, lamelle moyenne plutôt hydratée avec pectine liquéfiée, apparition d’espaces pour le passage du tube pollinique). La germination peut être inhibée par des mécanismes d’incompatibilité. Il existe différents types d’incompatibilités polliniques : interspécifique, hétéromorphe, homomorphe (gamétophytique ou sprorophytique). La fécondation se fait dans le cas contraire, le tube arrivant jusqu’à l’oosphère. Sur les deux gamètes mâles

  • Un gamète mâle ira avec l'oosphère (ceci donnera l'œuf principal, diploïde)
  • Un gamète mâle ira avec les deux noyaux polaires (ce qui engendrera un œuf triploïde, qui donnera ulétérieurement l'albumen)

C'est ce que l'on appelle la DOUBLE FECONDATION.

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