Les pays développés à économie de marché (PDEM) sont des pays dont la majorité de la population accède à tous ses besoins vitaux ainsi qu'à un certain confort et à l'éducation. Les premières définitions ne faisaient appel qu'au développement économique, les pays développés étant ceux ayant un fort produit intérieur brut. On raisonne maintenant en termes de développement humain.
Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) retient deux définitions pour les pays développés :
Du fait de cette répartition géographique, on parle souvent des « pays du Nord » pour désigner les pays développés, par opposition aux « pays du Sud » (pays en développement).
Dans l'ensemble, les pays les plus évolués
Depuis les années 1990 et l'émergence des exigences de développement durable, le développement des pays les plus avancés techniquement, tel qu'il s'est mis en place au cours de la Révolution industrielle, est remis en question du fait du fort impact environnemental des activités industrielles, et d'une manière générale du mode de vie de type occidental. Les experts d'ONG comme le WWF ont mis en évidence, grâce au concept d'empreinte écologique, que les pays dits « développés » ont un mode de vie qui n'est pas généralisable tel quel à l'ensemble de la planète. Cette situation pose des problèmes d'équité sociale entre les pays les plus avancés techniquement (pays du Nord), et les autres (pays du Sud).
Ce sont des pays qui, au moment des révolutions industrielles, ont bénéficié d'une main d'œuvre et de matières premières extrêmement bon marché qui ont permis de développer l'outil industriel, les connaissances et l'économie. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les pays industrialisés ont commencé à mettre en place une aide aux pays « sous-développés » (mot alors employé par Harry Truman en 1949). Par la suite, certains pays développés ont su réguler les disparités sociales créées en menant des politiques de répartition des richesses par l'impôt et les services publics : éducation, santé, protection sociale.
En faisant accéder une grande partie de leur population à des richesses (augmentation des revenus et diminution des dépenses vitales comme la santé), ces pays ont étendu leur marché intérieur à une grande partie de la population : les citoyens ayant subvenu à leurs besoins vitaux ont pu commencer à acheter des biens et des services superflux, de confort... Ce qui a entretenu la machine économique.
Certains pays très développés ont connu un développement et une modernisation plus tardifs (fin XIXe – début XXe siècle) grâce à un effort considérable de la population, soit volontaire et sacrificiel (cas du Japon de l'ère Meiji), soit forcé (cas de l'URSS après la Révolution russe).