Hôpital Jacques Puel - Définition

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Introduction

Hôpital Jacques Puel
Hôpital Jacques Puel
Présentation
Coordonnées 44° 21′ 37″ Nord
       2° 33′ 02″ Est
/ 44.360319, 2.550614
  
Pays France
Ville Rodez
Adresse Quartier de Bourran
Fondation 2003 - 2006
Site internet www.ch-rodez.fr
Organisation
Type Centre Hospitalier du Groupe Hospitalier de Rodez
Assurance maladie CPAM
Affiliation Institut de formation en soins infirmiers
Services
Standards 05 65 55 12 12
Service d'urgences Oui
Nombre de lits 480
Spécialité(s) médecine pédiatrique, adulte et gérontologique

réanimation pédiatrique, adulte et gérontologique chirurgie générale/spécialités chirurgicales obstétrique/néonatalogie imagerie médicale/Radiothérapie

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Géolocalisation de l'hôpital

L'hôpital Jacques Puel, appartenant au Groupe Hospitalier de Rodez, développe son activité sur le territoire de Santé du Centre et Nord Aveyron. Il a la vocation d'être le pôle hospitalier d'excellence au Nord de Toulouse, se plaçant ainsi à la deuxième place, en Midi-Pyrénées. Hôpital de 480 lits et places, il assure des soins dans les spécialités de médecine, chirurgie, gynécologie-obstétrique, néonatologie et réanimation néonatale, cancérologie, ainsi que la réanimation adulte, la pédiatrie, des soins continus en neuro-vasculaire et des soins intensifs en cardiologie. Il dispose d'un plateau technique ultra-performant en imagerie médicale, radiothérapie, médecine nucléaire, possède plusieurs laboratoires et une dizaine de salles d'interventions chirurgicales.

Il est le deuxième employeur du Grand Rodez avec près de 1700 personnes, selon le magazine l'express.

Cet hôpital est le siège du SAMU 12 et dispose d'un SMUR avec un héliport permettant de recevoir les urgences par voie aérienne. Le centre du SAMU 12 effectue plus de 20 000 sorties par an.

De plus, cet établissement travaille en étroite collaboration avec plusieurs CHU du Sud de la France et dont notamment les CHU de Rangueil et Purpan à Toulouse, par le biais très souvent, de la télémédecine.

Histoire

La plus ancienne des fondations hospitalières remonte à 1170 quand l'évêque Hugues fonda l'hôpital Notre-Dame du Pas. Les Comtes de Rodez contribuèrent également beaucoup à la dotation de l'hôpital qui disposait de 18 lits et organisait des distributions mensuelles de tourtes de seigle aux indigents.

Fondé à peu près à la même époque l'hôpital Sainte-Marthe ou hôpital des Passants accueillait "avec humanité et charité" les pauvres passants pour de courts séjours. L'hôpital de Sainte-Croix du Bourg fut fondé en 1375 par Hugues Rostaing à la suite d'un tremblement de terre qui plongea le Rouergue dans une époque de famine et de mortalité considérable. L'hôpital Saint-Jacques, plus connu sous le nom d'Hôtel-Dieu, fondé en 1346 par le prêtre Bruguier Barrat, disposait de 12 lits et pouvait accueillir quelques deux mille pèlerins. Cet hôpital reçut en 1662 une donation du chanoine d'Astruy à la condition expresse que cet hôpital ne soit pas réuni à tout autre... condition qui fut respectée lors de l'institution de l'hôpital général de Rodez en 1696.

Au XIVe siècle, la ville de Rodez comptait ainsi treize hôpitaux !

Louis XIV entreprit de réorganiser l'administration hospitalière et ordonna la création d'hôpitaux généraux réunissant les établissements divers de soins et d'accueil des pèlerins et vagabonds. En avril 1696, Sainte-Marthe, Notre-Dame-du-Pas et Sainte-Croix étaient regroupées, pour n'en faire qu'un.

La Révolution modifia l'ancien système hospitalier, appuyé sur l'administration royale et les ressources des ordres religieux. Ce n'est qu'au cours du XIXe siècle que, l'ordre et la confiance revenant, l'hôpital de Rodez connut un nouvel essor.

En 1871, à sa mort, Denis Combarel légua 300 000 francs-or à l'hôpital, en s'exprimant ainsi : « Que pourrais-je faire d'autre de ma fortune que de l'affecter au soulagement de tant de misères ? ». Mettant à profit cette manne, bien des améliorations furent alors apportées aux bâtiments donnant sur l'actuelle rue Combarel.

Au XXe siècle, apparurent les pavillons actuels: "Raynaldy" en 1932, destiné au service de chirurgie; le pavillon de l'enfance baptisé "Jean Moulin" en 1947, et la maternité "Georges Subervie" en 1958. En 1934 fut créée l'École d'Infirmières. Au début des années 1970, un projet de construction d'un nouvel hôpital au lieu-dit "Bourran" fut élaboré, puis abandonné.

En 1978, grâce à une subvention ministérielle, le Conseil d'Administration fait édifier le bâtiment « V120 ». Un rapport de l'IGAS notait à cette époque que « la modernisation de l'hôpital à partir des bâtiments actuels est irréalisable, sauf à y dépenser des sommes fabuleuses ». L'établissement ne comptait alors que douze médecins et cinq cent vingt-six agents.

En 1980, la clinique des Peyrières fait faillite. L'hôpital rachète l'immeuble de la clinique, intègre les personnels, et augmente sa capacité de deux cent douze lits. Un tournant majeur s'amorce : sont aménagées tour à tour la maternité, la maison de retraite Saint-Jacques. En 1984, le bâtiment de chirurgie est construit, puis apparaissent des activités nouvelles : la néonatalogie, la régulation médicale, l'anatomopathologie, la rhumatologie, la cancérologie, avec l'installation d'un accélérateur de particules, la cardiologie, la médecine nucléaire, l'IRM et la gamma caméra. Ce sont aussi les premiers temps de la télé-médecine.

Faute d'hôpital neuf sur le plateau de Bourran, les aménagements de la fin du XXe siècle ont ainsi permis de moderniser les structures de l'hôpital et de les adapter à la médecine contemporaine, jusqu'à ce que renaisse avec le nouveau siècle le projet de construction d'un nouvel hôpital.

Les questions de saturation du site « Combarel » et la nécessité de rebâtir seront évoquées dès les années 1970. Déjà à cette époque, le lieu-dit de Bourran sera identifié comme site pour un projet de reconstruction de l'hôpital. L'activité hospitalière continuera néanmoins de s'enrichir et de se moderniser, en dépit de la vétusté des murs. Jusqu'à l'accord en 1997, donné par l'autorité de tutelle, l'Agence régionale de l'hospitalisation pour la reconstruction d'un nouvel hôpital. Le chantier est lancé le 24 mars 2003 et l'hôpital de Bourran sera ouvert en novembre 2006.

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