Chien | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Mammalia | ||||||||
Sous-classe | Theria | ||||||||
Infra-classe | Eutheria | ||||||||
Ordre | Carnivora | ||||||||
Sous-ordre | Caniformia | ||||||||
Famille | Canidae | ||||||||
Genre | Canis | ||||||||
Espèce | Canis lupus | ||||||||
Sous-espèce | |||||||||
Canis lupus familiaris (Linnaeus, 1758) | |||||||||
Synonymes | |||||||||
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Le chien (Canis lupus familiaris) est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup et du renard. Autrefois regroupé dans une espèce à part entière, connue sous le nom scientifique de Canis canis ou encore Canis familiaris, son origine est en fait probablement diverse. Par défaut, les scientifiques regroupent l'ensemble des races de chiens au sein d'un groupe nommé Canis lupus familiaris, une sous-espèce de Canis lupus, à laquelle appartiennent également d'autres sous-espèces comme le loup gris commun. Des chiens domestiqués redevenus sauvages (marronnage) ont créé leur propre groupe homogène qui sont considérés comme autant de sous-espèces de Canis lupus, par exemple les dingos et le chien chanteur.
Il existe de nombreuses races de chiens. Environ les trois quarts de celles reconnues sont très anciennes et issues de la sélection naturelle sur la morphologie, combinée à une sélection artificielle sur le comportement (exemples : Husky sibérien, Berger de Brie). Le dernier quart est issu d'une sélection artificielle récente (exemples : Berger allemand, Golden Retriever) ; ces dernières sont souvent les plus populaires car modelées à la convenance de l'homme. Certaines races de chiens furent créées à partir de croisements dans le passé. De nos jours, afin qu'un chien puisse se mériter l'appellation de pure race selon la loi dans les pays régis par la Fédération cynologique internationale (dont ceux d'Amérique du Nord et d'Europe), il doit obligatoirement être enregistré dans les livres des origines de son pays de naissance. Sans ces enregistrements, un chien, bien qu'apparaissant appartenir à une race, pourrait posséder des croisements dans sa généalogie et devrait donc être considéré comme tel par la loi.
C'est aussi une appellation pour plusieurs autres espèces de canidés de type Atelocynus et Speothos, voire de rongeurs du genre Cynomys (chien de prairie).
Le terme chien dérive du terme latin canis dans le même sens. La femelle du chien s'appelle la chienne et un jeune chien est appelé un chiot. Le chien glapit, jappe ou aboie.
On a donné aux chiens le nom scientifique de Canis familiarus au XVIIIe siècle, avant le développement de la biologie évolutive. Avec le développement de celle-ci, l'étroite relation entre races domestiques et sauvages a été reconnue. À ce titre, le statut scientifique des « espèces » domestiques a été remis en cause, et beaucoup de biologistes ne les considèrent plus désormais que comme des formes domestiquées des espèces sauvages originelles.
Une espèce est en effet constituée de « groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires ». Or, les « espèces » domestiques se croisent avec leur espèce parente quand elles en ont l'occasion. « Vu que, du moins en ce qui concerne les races d'animaux domestiques primitives, celles-ci constitueraient, en règle générale, une entité de reproduction avec leur espèce ancestrale, si elles en avaient la possibilité, la classification d'animaux domestiques en tant qu'espèces propres n'est pas acceptable. C'est pourquoi on a essayé de les définir comme sous-espèces ».
On donne alors à la nouvelle sous-espèce le nom de l'espèce d'origine, complété par le nom de sous-espèce (qui reprend la seconde partie de l'ancien nom d'espèce.
Nom commun | Nom d'espèce traditionnel | Nom d'espèce révisé |
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Chien domestique | Canis familiaris | Canis lupus familiaris |
Bovin domestique | Bos taurus | Bos primigenius taurus |
Chèvre domestique | Capra hircus | Capra aegagrus hircus |
Certains biologistes sont même réticents à utiliser la notion de sous-espèces pour un groupe domestiqué. D'un point de vue évolutif, l'idée d'espèce ou de sous-espèce est en effet liée à l'idée de sélection naturelle, et non de sélection artificielle. Du fait de cette réticence, et « depuis 1960 environ, on utilise de plus en plus la désignation « forma », abrégée « f », qui exprime clairement qu'il s'agit d'une forme d'animal domestique qui peut éventuellement remonter jusqu'à diverses sous-espèces sauvages :
L'étude des chiens et des races de chiens est appelée cynologie.
La Fédération cynologique internationale reconnaît 335 races. C'est elle qui définit les « standards », c'est-à-dire l'ensemble des caractéristiques définissant une race.
On distingue plusieurs catégories de chiens, selon leur morphologie générale :
Ces catégories sont elles-mêmes divisées en dix groupes basés sur la morphologie et l'utilisation des chiens.
Le squelette du chien compte environ 300 os (soit environ 80 de plus qu'un squelette humain adulte), le nombre étant variable d'une race à l'autre.
Malgré sa domestication et la dépendance à l'homme qui en découle, le chien a gardé sa musculature athlétique qui en fait un animal sportif et actif. Il possède un thorax large et descendu, et des pattes qui ne reposent au sol que par leur troisième phalange. Les membres antérieurs comportent 4 doigts, les postérieurs généralement 5, le pouce pouvant manquer chez certaines races (s'il existe, il ne touche pas le sol). Les doigts se terminent par des griffes et sont soutenus par des coussinets plantaires. Le chien est donc un digitigrade.
La tête du chien comporte une mâchoire puissante. La morsure d'un rottweiler a été mesurée à 149 kg/cm2, celle d'un berger allemand a une pression de 108 kg/cm2, et celle d'un pitbull 106 kg/cm2. La denture définitive, constituée de 42 dents, est en place vers 6 mois.
Chez le chien, taille et poids sont très variables d'une race à l'autre : dans les extrêmes, le poids du chihuahua peut être de 900 g et celui du mastiff peut atteindre 140 kg.
L'espérance de vie de cet animal est en moyenne de 11 ans, mais peut aller de 8 à 20 ans.
Son sens de l'orientation est beaucoup plus précis que celui de l'homme. De même, son sens de l'équilibre serait légèrement plus aiguisé.
La température corporelle normale du chien va de 38,5 à 38,7 °C. Sa respiration normale va de 16 à 18 mouvements à la minute (le jeune 18 à 20, le vieux 14 à 16). Son pouls va de 90 à 100 pulsations à la minute (le jeune 110 à 120, le vieux 70 à 80). Il se prend à la face interne de la cuisse.
Le cerveau des chiens est d'assez petite taille, puisqu'il ne pèse, en moyenne, que les deux tiers de celui du loup. En revanche il possède des sens très développés.
Chaque année, de nombreux chiens sont abandonnés, en raison de certaines contraintes et le manque de préparation et de connaissances que peut représenter la possession d’un chien , rendant d’autant plus indispensable de prendre conscience des implications que cela signifie.
Néanmoins, on peut considérer ces contraintes comme minimes comparées à ce qu’un chien peut apporter par sa présence, et ce poème d’un auteur inconnu résume avec justesse le caractère du chien.
La Prière du chien
Les chiens, en particulier les plus grands et les plus musclés (Terre-Neuve, Boxer…) et les plus vifs (Berger des Pyrénées, terriers…) ont besoin d'espace et de jeu.
À défaut d'un jardin où l'animal pourrait rester autant de temps qu'il le souhaite, il est recommandé de sortir son chien au moins quatre fois par jour (une fois toutes les six heures environ, c'est-à-dire deux fois moins qu'un humain allant aux toilettes) pendant une vingtaine de minutes environ, pour lui permettre de dépenser son trop-plein d'énergie, mais aussi et surtout pour éviter les infections urinaires, dues généralement à une trop longue stagnation de l'urine dans la vessie. Si l'animal ne peut être détaché parce qu'il s'enfuit, ayez une longue laisse.
Cette moyenne de quatre sorties par jour doit être augmentée en cas de risque aggravé d'infection urinaire. C'est le cas notamment pour certaines races de chiens, comme les bergers allemands (susceptibles de nombreux problèmes rénaux) ou lorsque vous donnez à votre chien des aliments non recommandés (voir alimentation).
Si l'animal possède un jardin et qu'il en a l'accès quotidiennement, il faudra prévoir alors une sortie quotidienne d'une durée d'environ une heure (plus ou moins selon le chien, sa race, son âge, etc.).
Enfin, ayez à l'esprit, si vous laissez seul votre chien toute la journée, que le meilleur compagnon du chien reste, à défaut de l'homme, un autre chien. Attention, cependant, de n'amener un autre chien sur le territoire du vôtre qu'en ayant auparavant vérifié les réactions de votre chien à ce nouvel animal (double promenade…).
Le chien est un animal social et de contact (comme l’homme). La solitude est une grande souffrance pour lui. Il a aussi toujours besoin de rencontres avec ses congénères. Il est fréquemment en recherche de partenaires que ce soit pour le jeu, le toilettage mutuel, et la reproduction.
Le marquage du territoire est un acte d’une grande importance. Le chien a besoin de flairer ses propres traces, celles de ces congénères et d'en déposer de nouvelles.
Le jeu, lui aussi est primordial pour l’équilibre psychologique même chez le chien adulte, car il permet d’évacuer des tensions accumulées.
L'apprentissage peut être très long et peut demander des années dans certains cas spécifiques: chien d'aveugle, chien d'assistance, chien policier, etc. L'éducation fait aussi partie de la santé de l'animal domestique : l'autorité du propriétaire doit être établie dès que possible et la socialisation permet d'intégrer le chien au sein d'une famille avec enfants et/ou autres animaux domestiques.
Comme pour tout apprentissage, il n'y a pas UNE unique efficace dans toutes les situations, mais une large palette de moyens d'apprentissage : à chaque maître de trouver celle qui fera le mieux comprendre à son chien ce qu'on attend de lui. Il est par exemple possible d'éduquer son chien à reconnaitre les appâts empoisonnés et ainsi prévenir son empoisonnement.
De plus, bien que certaines races de chiens soient plus « calmes » que d'autres, le comportement d'un chien dépend toujours de l'éducation et de l'attention qu'il aura reçues.
Il faut tout de même rester conscient qu'un animal le reste, avec sa part d'instinct et de prédateur.
Le chien a droit à la santé et à la protection, comme tout animal domestique, ce qui implique que son maître ait des devoirs et responsabilités envers lui et vis-à-vis de la sécurité d'autrui.
En France, les mauvais traitements envers les animaux sont pénalisés, ainsi que leur trafic, par des peines d'amendes. Un décret impose depuis 2008 une évaluation comportementale des chiens. En Suisse, les propriétaires de chiens doivent suivre une formation.
Les chiens de compagnie sont surveillés et référencés, afin d'assurer leur santé et leur protection. Vermifugations et vaccinations font partie du suivi médical des animaux, qui possèdent papiers et carnet de santé mis à jour lors des visites chez le vétérinaire. Ces « formalités », importantes pour la santé du chien, le sont aussi lorsqu'il s’agit de le faire voyager.Les obligations varient d'un pays à l'autre, mais la rage reste en général une maladie grave pour laquelle le vaccin est requis.
Les vermifuges délivrés par les vétérinaires visent à éliminer les parasites internes (vers) dont les chiens pourraient être porteurs et victimes.
Dipylidium caninum est un ténia de taille moyenne, parasite habituel du chien, qui détermine un tæniasis : la dipylidiose.
Les parasites internes sont peu spécifiques, comme les parasites intestinaux que ce soit les ténias ou ascaris, les coccidies, les trichuris, et d’autres causent des maladies comme la gale auriculaire, la démodécie, la toxoplasmose, la dirofilariose, les ankylostomes, la douve du foie, la Gardiose. La giardose du chien est fréquente en France, touchant les animaux de tout âge, avec une prévalence plus élevée chez les jeunes qui sont plus sensibles à la contamination fécale et sont immatures au plan immunologique.
Un chien en bonne santé possède une truffe humide, des yeux, des oreilles, et un arrière-train propres. L'haleine ne doit pas être nauséabonde et le poil doit être propre et soyeux. La température « normale » du chien oscille entre 38 et 39 °C, en fonction de la race et de l'activité. Son rythme cardiaque est d'environ 90 à 120 pulsations par minute, pour environ 20 mouvements respiratoires dans ce temps.
Si la température du chien s'élève à plus de 39 °C, c'est que le chien est certainement malade. Pour prendre sa température on peut utiliser un thermomètre légèrement lubrifié. Le chien malade ne pouvant pas clairement s'exprimer, c'est au propriétaire de prêter attention aux éventuels symptômes, manifestations et comportements inhabituels de son compagnon. Pour savoir si l'animal est malade il ne faut pas hésiter à observer son comportement, par exemple, s'il ne mange plus, ou ne souhaite pas sortir se promener, ou bien encore jouer à son jeu favori. Il faut penser à observer aussi ses selles, s'il à la diarrhée, des vomissements, du mal à se déplacer ou bien encore gémit, il ne faut pas hésiter à aller voir un vétérinaire.
Les principales maladies infectieuses chez le chien sont la maladie de Carré, la maladie de Rubarth, la leptospirose, et la parvovirose. Ces maladies peuvent faire l'objet de vaccinations, et nécessitent une prise en charge par un vétérinaire. Le chien peut aussi souffrir d'affections telles que des problèmes digestifs, cardiaques ou urinaires.
Le brossage, en particulier pour les chiens à poil long, permet d'éliminer les poils morts. Il permet aussi de repérer la présence éventuelle de parasites externes, tels que les tiques ou les puces. Ces derniers, responsables de démangeaisons intempestives, peuvent entraîner allergies, chutes de poils, et irritations de la peau du chien. Ils doivent donc être retirés selon les conseils d'un vétérinaire.
Quand le chien a des puces il faut les éliminer sur le chien mais aussi à l'endroit où il dort, car les puces peuvent aussi aller se loger dans les fissures du sol près de sa caisse et sa couverture. Un nettoyage à fond sera donc nécessaire. Quant aux tiques, elles sont plus faciles à éliminer que les puces. Elles peuvent être enlevées avec une pinces à épiler mais mieux vaut laisser le vétérinaire s'en charger car il faut avoir une certaine technique ; En effet un tique mal retiré et sa « trompe » peut risquer de rester coincée dans la peau du chien et entraîner une inflammation et infection. En cas de nécessité, un shampooing adapté peut être utilisé pour laver l'animal. En revanche il ne faut laver le chien que très rarement car des bains trop fréquents peuvent irriter la peau de l'animal et lui provoquer de l'eczéma. Les yeux et les oreilles doivent aussi être nettoyés mais avec grande précaution. Pour les pattes, vérifiées au retour des promenades ou en cas de boitements, afin d'éviter qu'un corps étranger (épine, clou…) ne cause des lésions entre les coussinets. Il faut aussi penser à vermifuger les chiens, car ceux-ci peuvent avoir des vers intestinaux. La prise de cachets ou autres permet d'éviter et de supprimer ces vers. Avant de partir en vacances ou si vous habitez dans des endroits susceptibles d'avoir plusieurs insectes et où votre chien peut attraper des tiques, des puces et autres, il faut lui appliquer le traitement adéquat. Les deux traitements doivent de préférence être prescrits par le vétérinaire.
Comme pour tout animal domestique, il faut veiller à mettre de l'eau à disposition, jour et nuit, et en quantité suffisante. Cependant pendant les repas il faut penser à retirer la gamelle d'eau car l'ingestion d'eau et de nourriture rend celle-ci plus difficile. On pourra remettre l'eau environ un quart d'heure après le repas terminé.
Dans la nature, le chien sauvage est avant tout un charognard. Le chien domestique est un carnivore à tendance omnivore ; cependant il est parfois considéré comme étant réellement omnivore, du fait de son comportement opportuniste. La moitié de son alimentation devrait être constituée de viandes. Les aliments du commerce font l'objet de contrôles et sont adaptés aux différents stades de vie de l'animal (chiot, adulte, senior). Toutefois, il est possible de composer soi-même un repas équilibré et adapté aux besoins d'un animal. Pour cela, il est judicieux de demander conseil à un vétérinaire.
Certaines céréales et légumes sont pratiques car ils contiennent des fibres et permettent aux chiens de mieux digérer. Même si le chien peut se permettre de manger plusieurs catégories d'aliments (viandes, poissons, légumes…), certains se révèlent être de véritables dangers pour lui.
Les propriétaires sont souvent tentés de donner des os à leur compagnon, il faut savoir qu'il ne faut donner au chien que des os crus. Les os cuits peuvent être dangereux car trop friables ils se fractionnent en petits morceaux pointus (os de poulet par exemple), et peuvent causer des lésions lors de l'ingestion (ex: perforation de l'intestin).
C'est pareil pour les bouts de bois que le chien à tendance à ronger lors de sa balade.
Des friandises peuvent être offertes en récompense à cet animal plutôt gourmand. Attention toutefois à l'embonpoint, courant chez certaines races (labradors, boxers…).
Le chocolat contient de la théobromine, substance mal tolérée par les chiens : des doses faibles (deux grammes suffisent pour les plus petits), peuvent leur être mortelles.
Pour un chiot les repas devront être donnés 4 fois par jour, car comme pour un bébé, leur estomac est plus petit et la digestion se fait plus vite. À 6 mois, on pourra descendre les repas à 3, et adulte, 1 à 2 repas seront suffisants.
La chienne, qui n'accepte le mâle que pendant sa période d'ovulation, est en chaleur deux fois par an. Toutefois, ce rythme n'est qu'une moyenne, les chaleurs pouvant se produire selon les races entre 5 et 9 mois d'intervalle. Chez les races les plus primitives et chiens-loups, la femelle n'est en chaleurs qu'une fois par an, comme la louve.
La gestation dure entre 59 et 63 jours. L'alimentation sera modifiée le deuxième mois, sur les conseils d'un spécialiste.
Quelques jours avant la mise bas, qui dure en moyenne 10 heures, la femelle prépare un endroit et s'agite. Le vétérinaire doit être prévenu, afin d'être disponible en cas de complications. Lors de la mise bas, la chienne s'occupe des chiots au fur et à mesure de leur arrivée, coupant le cordon ombilical et mangeant le placenta : ceci est normal et nécessaire à la lactation.
Les portées peuvent être nombreuses (suivant la race), allant de 2 à 12 chiots. Le propriétaire est responsable de chacun des chiots nés : il a le devoir de s'en occuper ou de leur trouver un foyer.
Il est souvent difficile de placer chacun des nouveau-nés, c'est pourquoi la stérilisation est recommandée. Selon l'avis des experts, la stérilisation n'influence pas le comportement de l'animal, et ne le rendra pas non plus obèse. En fait, elle assurerait une baisse considérable des risques de développer certaines tumeurs (spécialement chez les femelles) et atténuera la tentation de fuguer et l'agressivité du chien.
Pour ce qui concerne la descendance de l’étalon, le possesseur de l’étalon n’a pas le droit, vis à vis du propriétaire de la lice, à des dédommagements autres que ceux prévus pour la saillie. Il n’a aucun droit de se faire remettre un chiot sauf si le propriétaire de l’étalon désire en garder un pour son propre élevage, sous condition de ne pas le vendre.
Lorsque les parties se sont mises d’accord pour la remise d’un chiot en tant qu’indemnité pour la saillie, cet accord doit être formulé par écrit et avant la saillie. Dans un tel accord, les points suivants doivent être formulés et respectés :