Un grand nombre de composés chimiques très importants dans l'industrie sont obtenus en remplaçant un ou plusieurs atomes d'hydrogène du benzène par d'autres groupes fonctionnels.
Suite à l'explosion d'une usine pétrochimique dans la ville de Jilin en République populaire de Chine le 13 novembre 2005, une quantité de benzène estimée à une centaine de tonnes s'est déversée dans la rivière Songhua, un important affluent du fleuve Amour. Cet accident a entraîné de nombreuses coupures d'eau dans les villes situées en aval, notamment Harbin (5 millions d'habitants).
Certaines sources d'expositions sont liés aux lieux et pratiques industrielles, de recherche (laboratoires) ou à l'industrie du parfum.
Une des expositions – du grand public mais aussi des professionnels – au benzène se fait dans les stations-service où lors du remplissage du réservoir, le pistolet laisser toujours échapper une petite partie de benzène (volatile), qui est alors inhalée par le client (ou le professionnel). Les pistolets peuvent être munis d'une protection. Celle-ci est obligatoire dans certains États comme la Californie et une directive européenne est en préparation pour imposer la récupération des vapeurs.
Une exposition chronique est néanmoins possible avec l'essence. En 2008, la Commission européenne a mis en consultation un projet visant à rendre obligatoire la récupération des vapeurs d’essence lors du remplissage des réservoirs des véhicules dans les stations-service. La récupération est déjà obligatoire dans l'UE lors du stockage et de la livraison d’essence des terminaux aux stations-service.
En Europe, la valeur moyenne d'exposition professionnelle (VME) dans l'Union européenne est fixée par la réglementation à 1 ppm soit 3,5 mg⋅m-3 sur 8 heures. La teneur en benzène des eaux destinées à la consommation humaine ne doit pas dépasser 1 µg⋅l-1 (à l'exception des eaux minérales). En France, en milieu intérieur, les valeurs guides sont les suivantes (AFSSET, 2010)