Il existe différentes définitions de la dureté : pour un solide (minéral ou métal) et pour l'eau.
La dureté d'un minéral est sa capacité à résister à l'abrasion ou à la rayure. On la caractérise au moyen de l'échelle de Mohs, par comparaison avec des matériaux types.
Voir aussi
La dureté d'un métal est sa capacité à résister à la déformation. On la détermine au moyen d'essais normalisés (Brinell, Meyer, Vickers, Rockwell) en mesurant la profondeur, le diamètre ou un autre paramètre de l'empreinte faite par un poinçon en fonction de l'essai.
Voir Dureté (matériau).
Ces deux duretés sont distinctes de l'acception courante de " dureté " qui recouvre une résistance aux chocs (exemple : " porcelaine extra-dure ") ; pour ce sujet, l'emploi du terme résilience est plus approprié. Cependant, elles restent liées à la facilité (autrement dit : la variation d'énergie) avec laquelle le matériau, soumis à une contrainte (pression hydrostatique, cisaillement), réagit. La dureté (en général) peut se traduire par l'expression de constantes mécaniques, comme le module de compressibilité ou le module de cisaillement (exprimés en Pascal).
La dureté de l'eau est sa teneur en ions calcium ou magnésium. On l'exprime en degrés français : un degré pour 4 mg Ca ou 2,4 mg Mg par litre. L'eau est dite douce en dessous de 15 degré français et dite dure au-delà de 35°F. On utilise un adoucisseur d'eau pour adoucir l'eau jusqu'à environ 5° français.
La dureté totale de l'eau est la somme de la dureté permanente et de la dureté temporaire.