Diagnostic
- Dans toutes les formes cliniques, le germe est présent dans les selles et peut être décelé par coproculture en utilisant des milieux et une technique très proche de ceux utilisés pour les Salmonella et les Shigella. Il peut également être mis en évidence dans l'appendice, parfois dans les ganglions mésentériques. Hémoculture dans les rares cas de septicémie.
- Au point de vue sérodiagnostic, l'agglutination de type 3 est très spécifique. Celle du type 9 appelle des réserves en ce qui concerne la parenté avec les Brucella, ce qui peut poser des problèmes d'interprétation délicats aussi bien pour ce sérodiagnostic que pour la réaction de Wright (cf. Brucella).
Pouvoir pathogène expérimental
Assez curieusement, Y. enterocolitica (comme Y. pseudotuberculosis) ne produit aucune lésion chez les animaux d'expérience après inoculation par diverses voies.
Milieu de culture
Les normes relatives à Yersinia enterocolitica sont de type absence/présence. On cherche donc à mettre en évidence une éventuelle présence. Donc, nous sommes dans un schéma classique de type préenrichissement, enrichissement, isolement, identification.
- Préenrichissement : EPT quelques heures à 29 °C.
- Enrichissement : en bouillons sélectifs : ITC 48 h à 22-25 °C ou PSB 3 à 5 jours à 22-25 °C.
- Isolement : CIN 24-48 h à 30 °C.
- Lecture : petites, lisses à centre rouge, à bord translucides.
- Confirmation biochimique.