Le rapport du NTSB, le bureau d'enquête américain, indiqua que l'accident était dû à une erreur de pilotage, l'équipage n'ayant jamais déclaré une urgence carburant au contrôle aérien comme cela est préconisé dans les procédures IATA.
L'équipage avait demandé une "priorité" d'atterrissage, ce qui, différence entre l'anglais et l'espagnol, pouvait être interprété comme une "urgence" pour des pilotes hispanophones mais pas par des contrôleurs aériens anglophones. Cela a pu créer une confusion pour l'équipage quand le contrôle aérien confirma leur statut prioritaire.
Certains des membres du NTSB avaient le sentiment que le contrôle aérien avait été négligent en ne fournissant pas aux avions arrivant les dernières informations sur les vents cisaillants qui auraient alerté l'équipage sur de possibles difficultés à l'atterrissage.
Avianca Airlines menaça de poursuivre la FAA pour l'action de ses contrôleurs aériens dont elle estimait qu'ils avaient été négligents dans la mauvaise compréhension des rapports des pilotes. La FAA répliqua que l'équipage n'avait jamais déclaré une urgence carburant jusqu'aux dernières minutes avant le crash et n'avait jamais indiqué leur niveau de carburant qu'il leur restait quand ils demandèrent un atterrissage prioritaire, rendant impossible pour les contrôleurs aériens l'attribution d'un statut de priorité adéquat.
Il fut aussi déterminé que l'équipage n'essaya pas de se dérouter vers la destination alternative de Boston alors qu'ils avaient été avertis qu'ils seraient placés en zone d'attente pour plus de 45 minutes, mais cela est peut être dû à la mauvaise interprétation par les pilotes de la confirmation de leur niveau de priorité.
Après quelques délibérations, un accord fut trouvé et la FAA paya 40% des dédommagements aux passagers et à leurs familles, le reste étant payé par Avianca.
Dans ce film, plusieurs éléments complémentaires sont cités, ayant pu aggraver la situation, modifier la prise de décision et la communication, et le film insiste sur plusieurs "ruptures de communication" et sur le fait que les pilotes croyaient que l'information (baisse de carburant) avait bien été communiquée au(x) contrôleur(s) :
Le film montre aussi que le pilote n'a pas une seule fois prononcé le mot "Mayday" (à dire 3 fois pour signaler la situation de détresse), ce qui est bien sûr déterminant.