Vol 123 Japan Airlines - Définition

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Cause de l'accident

La cause du crash réside, selon la Commission d'enquête japonaise sur les accidents aériens et ferroviaires, en 3 raisons :

  1. L'appareil a été impliqué dans un précédent accident où la queue a touché la piste au cours d'un décollage, à l'aéroport d'Itami, le 2 juin 1978, endommageant la cloison étanche.
  2. Les réparations faites par Boeing ont été incomplètes. La procédure demandait une pièce à double rangée de rivets, or les ingénieurs ont utilisé à la place deux pièces à simple rangée de rivets. La résistance de cette partie de l'appareil a ainsi été diminuée de 70%.
  3. Lorsque la cloison étanche s'est rompue, elle entraîna la rupture des quatre circuits hydrauliques et de la dérive. Sans ces circuits, l'appareil était incontrôlable.

La Japan Airlines accepta partiellement sa responsabilité pour le désastre, car la queue de l'appareil produisait des sifflements intermittents, suggérant ainsi un défaut dans le fuselage. Ce problème était connu depuis des années, sans aucune réaction du personnel de maintenance de la compagnie.

Plusieurs employés de haut ou de bas-rang se suicidèrent après cet évènement, ainsi que l'ingénieur de Boeing qui commit la réparation défectueuse en 1978.

Opérations de secours

Le gouvernement japonais expliqua qu'en raison de la pluie, de la difficulté du terrain et du manque de visibilité, les équipes de secours ne purent parvenir au site du crash que le matin suivant, soit 12 heures après le crash. La plupart des corps purent être identifiés, et furent enterrés dans le village d'Ueno, à proximité du lieu de l'accident.

Il y eut une certaine confusion sur à qui revenait d'organiser les secours dans l'immédiat après-crash. Un hélicoptère de l'US Air Force était le premier à arriver sur les lieux du drame, 20 minutes après l'impact, et informa la base aérienne de Yokata de la nécessité d'envoyer des équipes de secours. Les représentants du gouvernement japonais ordonnèrent cependant à l'hélicoptère américain de rentrer à la base, car les forces japonaises d'autodéfense (JSDF) étaient en route. Bien qu'un hélicoptère de la JSDF survola les débris pendant la nuit, il rapporta que la mauvaise visibilité empêchait tout atterrissage, et qu'il ne voyait aucune trace de vie. On suppose que des survivants moururent pendant cet intervalle: l'hôtesse de l'air en repos le jour du vol qui survécut au crash raconta depuis l'hôpital qu'elle se souvenait de lumières brillantes et du bruit du rotor d'un hélicoptère après s'être réveillée au milieu des débris. Elle avait entendu un garçon et sa mère s'appeler et se parler, puis dans la nuit elle ne les entendit plus.

On suppose qu'un nombre substantiel de personnes survécut au crash initial, mais succomba ensuite d'hypothermie faute d'avoir été secouru. Le manque de rapidité dans la réponse des autorités japonaises a conduit à des rumeurs au Japon disant que le gouvernement japonais espérait qu'il n'y aurait aucun survivant du crash, l'appareil transportant une cargaison secrète. Cette théorie relativement complotiste est cependant peu crédible, la bureaucratie présente entre le gouvernement et les militaires suffisant à expliquer cette lenteur.

Voir également

Anecdotes

Les 37 dernières secondes de la boîte noire de l'avion ont été intégrées en piste cachée sur l'album Reise, Reise du groupe de métal industriel allemand Rammstein.

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