Virus de la rage - Définition

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Transmission

Les réservoirs de ce virus sont des animaux sauvages dans lesquels il peut rester très longtemps. Ces animaux vont également servir de vecteurs car lorsqu’ils sont infectés deviennent des excréteurs du virus à travers leur salive. Le mode de transmission le plus fréquent est la morsure par un animal infecté. Il se retrouvera accidentellement chez l’homme suite à la transmission le plus souvent par des animaux domestiques infectés. Moins fréquemment, il peut être transmis par griffure, léchage de plaies ou de muqueuses ainsi que par manipulation d’un animal mort et plus rarement par aérosols. Il peut également y avoir transmission homme-homme du virus par l’intermédiaire de greffe de cornée. Ce mode de transmission est exceptionnel, tout comme les contaminations accidentelles en laboratoire.

Traitement

Il ne s’agit ici pas d’un traitement curatif mais seulement d’un traitement préventif. Il s’agit d’un virus atténué obtenu en culture cellulaire (cellules Vero). Il est administré chez une personne venant d’être contaminée afin de stimuler le système immunitaire et créer ainsi une protection avant que le virus n’atteigne le cerveau. Afin d’augmenter les chances de réussite on peut administrer en complément des immunoglobulines antirabiques d’origine équine ou bovine.

Physiopathologie

Après avoir été inoculé, le virus commence par se multiplier à son point d’entrée dans le tissu musculaire. À ce niveau, il ne produit pas d’effet cytopathogénique c’est-à-dire qui ne cause de dégâts au tissu adjacent. Il pénètre par la suite les terminaisons nerveuses des neurones périphériques à partir desquels il se dirigera vers les corps cellulaires, grâce au transport rétrograde et toujours d’en une vésicule d’endocytose, et s’y multiplie. Lorsqu’il atteint le cerveau il va se répliquer activement c’est à ce moment que l’individu infecté va présenter des troubles du comportement et de l’agressivité du à l’atteinte du système limbique. Il est toujours hors de portée du système immunitaire ce qui est très problématique. Il finit par diffuser de façon centripète vers différent organes et tissus dont les glandes salivaires et les yeux.

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