Plusieurs messages ont été envoyés de la Terre vers d’hypothétiques destinataires. Certains sous forme radioélectrique, depuis des radiotélescopes de puissance importante, d’autres sous forme matérielle, avec des sondes spatiales pour support. Partant du principe que les mathématiques sont un langage universel, ces messages utilisent la logique pour leur forme et contenu. L’autre principe est qu’une image vaut mille mots : des représentations graphiques complètent donc le tout, qui informent leur lecteur de notre apparence physique, entre autres.
Sondes ayant emporté une « carte de visite » terrestre :
Le 16 novembre 1974, profitant de l'ajout d'une surface haute précision au réflecteur du radiotélescope d'Arecibo, des chercheurs lancent un message vers l'amas globulaire M13, qui se trouve à environ 25 000 années-lumière de la Terre. Il consiste en 1 679 nombres binaires. Le message, écrit par, entre autres, Frank Drake et Carl Sagan, donne de l'information sur le système solaire, la Terre et l'humanité.
Actuellement, un indice d’existence d’une forme de vie extraterrestre sont de petites structures microscopiques attribuées à des bactéries et retrouvées dans des météorites, en particulier ALH84001. La validité de cette découverte reste à confirmer.
La présence de certains gaz (méthane, ammoniac) dans l’atmosphère martienne peut aussi être un indice de vie.
Le projet Beagle 2 est une mission spatiale, préparée avec le concours technique de l’Agence spatiale européenne (ESA) et de financements privés en provenance du Royaume-Uni, qui devait envoyer un robot sur Mars afin d’y rechercher des traces de vie (molécules organiques à base de carbone et oxygène) dans le sol, à faible profondeur. Malgré la destruction de la partie atterrisseur de la sonde, sa partie en orbite est en train de cartographier la surface de Mars en 3 dimensions et avec une définition jamais atteinte. De plus, ce satellite de Mars comporte un radar particulier capable de détecter des éléments liquides à plusieurs centaines de mètres sous la surface, afin de confirmer la présence d’eau dans le sous-sol martien en vue d’éventuelles missions de colonisation de cette planète.
Selon André Debus du CNES, un milliard de bactéries auraient été amenées sur Mars par les différentes explorations américaines et européennes. Selon la NASA, l’équipage d’Apollo 12 aurait découvert une colonie de Streptococcus mitis. Celle-ci aurait résisté aux très basses températures du vide et à l’absence de source nutritive et d’énergie.
Il y a également aujourd’hui encore sur cette planète du pergélisol, voire du mollisol. Il est donc possible qu’il y existe encore des traces de vie. Plusieurs sondes spatiales ont été envoyées sur cette planète dans ce but, notamment les sondes Viking, Mars Express et le module Beagle 2, et les robots Mars Exploration Rover 1 et 2. L’hypothèse martienne de l’origine de la bactérie polyextrémophile Deinococcus radiodurans est également envisagée. La sonde Mars Global Surveyor aurait trouvé, par ailleurs, des formes sur Mars faisant penser à de la végétation. Les avis sont partagés sur ce point, mais les images sont facilement consultables sur de nombreux sites.
La surface craquelée d'Europe, l'une des lunes galiléennes de Jupiter, laisse présager la présence d'eau sous forme liquide sur ce satellite, ce qui est un critère souvent jugé primordial par les exobiologistes pour l'apparition de la vie. Conséquemment, des chercheurs procèdent à l'étude d'une possible vie extraterrestre (en:Europa (moon)#Possible extraterrestrial life) sur cet astre.