Latrodectus mactans | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Arthropoda | ||||||||
Sous-embr. | Chelicerata | ||||||||
Classe | Arachnida | ||||||||
Ordre | Araneae | ||||||||
Sous-ordre | Araneomorphae | ||||||||
Famille | Theridiidae | ||||||||
Genre | Latrodectus | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Latrodectus mactans (Fabricius, 1775) | |||||||||
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Latrodectus mactans, la veuve noire d'Amérique du Nord, est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Theridiidae. Le nom veuve noire désigne également plusieurs autres espèces d'araignées du genre Latrodectus.
Cette espèce est originaire d'Amérique du Nord, elle se rencontre naturellement aux États-Unis et au Mexique entre le niveau de la mer et 3 500 mètres d’altitude.
Elle est appelée capulina ou chintatlahua au Mexique (chintatlahua dérive du mot náhuatl tzintlatlauhqui). Bien que non agressive elle est connue pour sa dangerosité à cause de la toxicité de son venin. Elle est très fréquente dans les villes de Guadalajara et d’Aguascalientes.
Elle a été introduite à Hawaï et à Cuba et a été signalée en de nombreux points du globe mais elle est souvent confondue avec d'autres Latrodectus.
Aucune sous-espèce n'est reconnue par the World Spider Catalog 11.0.
Pour l'ancienne sous-espèce européenne Latrodectus mactans tredecimguttatus (Rossi, 1790) voir Latrodectus tredecimguttatus.
Latrodectus mactans est une espèce de petite taille, la longueur du corps est de 15 mm chez les femelles. Le dimorphisme sexuel est assez marqué : les mâles sont plus petits avec une longueur de 7 à 9 mm et sont moins colorés.
On peut aisément la reconnaître grâce à un dessin en forme de sablier rouge vif, parfaitement symétrique, situé sur l’abdomen globuleux d’un noir brillant des femelles.
On attribue son nom au fait que la femelle mange le mâle après l’accouplement. Mais ceci n’est pas systématique chez cette espèce.
En 2007, une équipe de biologistes de l’université de Californie (États-Unis) a finalement identifié les deux gènes majeurs de la synthèse de la soie chez la veuve noire.
Ayant des propriétés convoitées (élasticité, résistance et légèreté), cette soie trouve des applications dans les armures de guerre (gilets pare-balle) ou les matériaux chirurgicaux. La production industrielle peut se faire par l’ajout de ces gènes à celui d’une bactérie (Escherichia coli) qui se met alors à synthétiser la protéine recherchée. L’université a déjà déposé une demande de brevet à cette application industrielle.