Les verrues vulgaires sont très fréquentes chez l'enfant. Ce sont des formations tumorales épidermiques à bord net ; leur surface est rugueuse, kératosique. Leur taille varie de 1 à plusieurs millimètres.
Des lésions très proches l'une de l'autre peuvent être confluentes.
Elle peuvent siéger sur l'ensemble du revêtement cutané, mais on les retrouve préférentiellement sur le dos des mains et sur la face d'extension des doigts. On note parfois un phénomène de Koebner (localisation des verrues sur des sites de traumatismes). Une verrue sous-unguéale ou périunguéale peut retentir sur la conformation de l'ongle et le déformer.
Les verrues des bouchers et des poissonniers sont un cas particulier ; elles sont spécifiquement dues à HPV 7 alors que ce virus n'a jamais été isolé chez les animaux manipulés.
Les verrues planes sont de petites formations prenant l'allure de papules de petite taille (3 à 4 mm de diamètre en général) de couleur contrastant peu avec la peau avoisinante (rose ou chamois). Leur surface peu kératosique est lisse. Elles se situent essentiellement au niveau du visage ou des membres supérieurs.
Ce sont les verrues filiformes qu'on retrouve chez l'homme au niveau de la barbe; elles sont habituellement disséminées par le rasage.
On peut en retrouver au niveau des paupières.
À signaler le cas particulier de la papillomatose cutanée floride : il s'agit de l'apparition rapide de nombreux papillomes verruqueux n'importe où sur l'ensemble du revêtement cutané, très souvent associée à un acanthosis nigricans. Cette entité entre dans le cadre des syndromes paranéoplasiques accompagnant ou pouvant révéler un cancer viscéral.
Les kystes épidermoïdes se présentent comme des verrues plantaires, mais avec conservation des dermatoglyphes.
Deux types de lésions dermatologiques peuvent prendre un aspect proche de celui des verrues: