Sous Unix et Linux, les shells utilisent deux types de variables, utilisant la même syntaxe :
Ces dernières sont accédées comme des variables locales et doivent être exportées avec la commande export (pour bash), ou utiliser la commande setenv (csh).
Exemple de variables d'environnement sous Unix :
Voir CFLAGS
Infopath est une variable d'environnement utilisé par l'Éditeur de texte Emacs. Il contient la liste des répertoires info.
La variable $LANG est utilisée par les différents programmes pour déterminer la langue des messages à afficher. Par exemple :
a@localhost ~]LANG=fr ls fff ls: fff: Aucun fichier ou répertoire de ce type a@localhost ~]LANG=en ls fff ls: fff: No such file or directory
Ces différentes traductions se trouvent dans les fichiers .mo des sous-répertoires de /usr/share/locale .
Il peut être intéressant de modifier cette variable pour obtenir un message d'erreur en anglais (par exemple, en exécutant la commande « »), puis de rechercher ce message d'erreur avec un moteur de recherche l'intérêt est d'avoir une liste de pages plus volumineuses que pour le message d'erreur en français et d'espérer trouver un diagnostic plus précis.
La variable $LANG sert aussi à vim pour déterminer l'encodage à utiliser. Supposons le fichier .txt contenant comme seule ligne 'été' encodée en UTF-8. Pour éditer ce fichier avec vi dans la konsole il faut poser 'export LANG=fr.UTF8' et s'assurer que l'encodage de la konsole soit fixée à UTF-8 ( Configuration→Encodage).
Si l'encodage de la konsole est fixé à ISO 8859-1, vim affichera 'été'. Si la variable $LANG ne précise pas l'encodage utf-8, par exemple $LANG=fr, mais que l'encodage de la konsole est à UTF-8, vim affichera 'été', mais la position du curseur ne suivra pas bien. En effet, bien que la konsole affiche trois caractères, vim en compte cinq (essayez d'aller à la fin de la ligne avec $, le curseur ira trop loin).
Dans Windows, la langue se paramètre avec la base de registre, dans le HKEY_CURRENT_USER, plus exactement dans certaines des sous-clés de ControlPanel\international (l'outil pour le paramétrer est intl.cpl).
La variable $LD_LIBRARY_PATH contient une liste de répertoires, séparés par des :, où se trouvent les bibliothèques qui ne sont pas installées dans les répertoires par défaut ( /usr/lib et /usr/local/lib n'ont pas à être indiqués dans $LD_LIBRARY_PATH ).
Lors de l'exécution d'une application liée dynamiquement à une bibliothèque, la bibliothèque est d'abord recherchée dans les répertoires par défaut, puis dans les répertoires énumérés dans la variable $LD_LIBRARY_PATH en ordre d'apparition.
Si la bibliothèque n'est pas trouvée, un message d'erreur semblable à celui-ci sera lancé lors de l'exécution :
le_nom_du_binaire: error while loading shared libraries: libXX.so.0: cannot open shared object file: No such file or directory
Exemple de valeur :
:0.0
Exemple de valeur :
xterm
Exemple de valeur
Exemple de valeur :
default
Voir GNOME Display Manager.
Exemple de valeur :
Default
Exemple de valeur :
/tmp/keyring-24TGGU/socket
Voir i18n.
Si la variable d'environnement $POSIXLY_CORRECT est définie, les commandes Linux se conformeront à la norme POSIX.
Par exemple, la commande linux grep se conformera à POSIX.2 si cette variable est définie.
Voir POSIX#Variable d'environnement POSIXLY CORRECT.
Contient la valeur du nom d'utilisateur de la session actuelle.
$SHELL indique l'interpréteur shell utilisé par défaut. La valeur habituelle sous linux est
/bin/bash
Sur certaines versions d'Unix, c'est un shell plus primitif qui est installé par défaut. Pour avoir la liste des shell sous Unix, voir catégorie:Shell Unix.
Pour les variables internes, voir (en) .
Il existe des variables qui ne font pas partie des variables d'environnement. Par exemple, sur la version Sarge de la distribution debian, il peut y avoir :