Les vallées abritent des milieux dits « alluviaux » souvent biologiquement productifs (hormis en zones froides et/ou arides). Comme les montagnes, selon leur versant et leur orientation générale au vent et au soleil, selon leur latitude, leur profondeur, etc. les vallées abritent des espèces et des microclimats éventuellement très différents.
De par leur nature biogéographique particulière, les vallées peuvent aussi recueillir les polluants qui ruissèlent à partir du bassin versant.
La plupart des vallées ont eu par le passé ou ont encore des fonctions écopaysagères importantes de corridors biologiques. Ce sont aussi des zones qui ont été les plus habitées et construites par l'homme en dépit du risque d'inondation qui les caractérise souvent. Les villes, les barrages, certaines formes d'agriculture (intensive notamment), les voies de communication (route, chemin de fer, canaux navigables), les lignes électriques à haute tension sont des facteurs de fragmentation écopaysagère des vallées.
![]() Une gorge : le Styx du Verdon (France) | Une vallée glaciaire : Yosemite Valley (États-Unis) | ||
Fljótsdalur, est de l'Islande | |||
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la formule « Nous ne nous reverrons qu'à la vallée de Josaphat » laissait entendre qu'on se séparait pour ne plus se revoir, hormis dans l'au-delà ; la vallée de Josaphat étant le lieu « où le vulgaire pense que doit se faire le Jugement Universel », c'est-à-dire là où - pour certains croyants catholiques - les morts devraient ressusciter au jour du jugement dernier.
Pour le dévot, l'expression vallée de larmes oppose la dureté du monde actuel au Bonheur promis par la foi religieuse dans une vie future, après la mort.