Uroplatus phantasticus | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
![]() | |||||||||
Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Classe | Reptilia | ||||||||
Ordre | Squamata | ||||||||
Famille | Gekkonidae | ||||||||
Sous-famille | Gekkoninae | ||||||||
Genre | Uroplatus | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Uroplatus phantasticus Boulenger, 1888 | |||||||||
Caractéristiques | |||||||||
Répartition | Madagascar | ||||||||
Biome | forêt tropicale humide | ||||||||
Période | nocturne | ||||||||
Nourriture | insectivore | ||||||||
Mode de vie | arboricole | ||||||||
| |||||||||
|
Uroplatus phantasticus est une espèce de geckos nocturne et arboricole qui se rencontre sur l'île de Madagascar.
C'est une espèce relativement petite, a l'apparence de feuilles d'arbres, avec des nerveures apparentes. Pour les couleurs on trouve des feuilles sèches (marron beige), des variantes de jaune, orange, brun. Certains sont quasiment noirs.
La queue a une forme de feuille (en spatule), reproduisant même des canelures sur le pourtour.
La tête est relativement massive, avec de grands yeux. Une sorte de crête en pointe au-dessus des yeux leur donne un regard très particulier, d'où vient son nom courant anglais : satanic leaf-tail gecko, ce qui signifie à peu près gecko satanique à queue en feuille.
Ce gecko est endémique de l'île de Madagascar. Il vit dans les forêts humides, sur les troncs et branches des arbres à faible hauteur, et s'aventure rarement au sol.
Ce gecko vit dans les forets humides. où l'hygrométrie est élevée, variant entre 75 et 90% selon le moment de la journée et la saison.
Les températures varient de 20 à 26°C environ durant la journée, avec une baisse modérée la nuit, et peu de différences durant la saison froide (températures aux alentours de 20°C).
Il est à noter que vivant relativement bas dans les forets, ce gecko ne reçoit que rarement l'éclairage direct du soleil.
Aucune sous-espèce connue a ce jour.
Ces geckos sont insectivores, et consomment la plupart des insectes de taille adaptée (blattes, grillons, araignées…). Ils attrapent les proies passant à portée, ou chassent en se laissant tomber sur leurs proies depuis les branches basses.
Cette espèce est fortement inféodée à son biotope, la forêt humide de Madagascar. Celle-ci étant menacée par la déforestation, c'est une espèce en danger. Elle est d'ailleurs depuis 2004 ou 2005 soumise à CITES, c'est-à-dire que chaque animal vendu doit avoir un numéro d'identification.
Pour l'élevage en captivité, c'est une espèce réputé difficile, car relativement difficile à reproduire et très sensibles aux écarts par rapport aux paramètres climatiques de son biotope. Elle est donc plutôt réservée aux terrariophiles confirmés.
Si vous envisagez d'en élever, ayez conscience de leur rareté en faisant en sorte de les maintenir en bonne santé et de tenter de les reproduire pour limiter les prélevements et constituer un cheptel indépendant de leur lieu d'origine.
Pour élever ces reptiles, il faut prévoir un terrarium de type arboricole (avec une hauteur importante par rapport aux autres dimensions), adapté à une hygrométrie élevée.
Un terrarium de 30x60x60cm (lxLxh) convient pour un couple ou un trio (un mâle et deux femelles). Il faut prévoir de nombreuses branches verticales ou en diagonale, avec de nombreuses cachettes en hauteur (feuillage artificiel par exemple). De vrais plantes peuvent servir à maintenir une humidité élevée, mais attention aux insecticides présents sur les plantes du commerce.
Une coupelle d'eau sera disposée dans un coin ombragé, et il faut prévoir des pulvérisations régulières d'eau.
Il faut particulièrement veiller à l'hygiène du terrarium (retrait des déjections, changement de l'eau, retrait des proies mortes) afin d'éviter le développement de moisissures et de bactéries.