Université de Rennes - Définition

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Identité visuelle

La phalère qui a servi d'inspiration pour le logo de l'université.

L'université s'est donné d'un sceau dans les années 1960, sous l'impulsion du recteur Henri Le Moal, dernier chancelier de l'université. Il est le transposé d'une phalère de bronze celte figurant trois tritons, et découverte lors de fouilles sur le site de Kerilien à Plounéventer dans le Finistère.

La dispositions de ces tritons en étoile symbolisaient la fidélité (l'image du triton), la solidarité (la disposition des tritons veillant sur les arrières les uns des autres), et la confiance en l'avenir (la disposition en étoile). Ce visuel a continué à être utilisé par l'université Rennes 1 jusqu'à l'été 2005, date à laquelle elle simplifie ce visuel pour ne conserver que la seule image du triton.

Personnalités liées

Enseignants

L'université a compté dans les rangs de son corps enseignant plusieurs maires de Rennes, comme Théophile Bidard, maire de 1870 à 1871, Carle Bahon, maire de 1925 à 1929, Yves Milon de 1944 à 1947, puis de nouveau de 1947 à 1953, Henri Fréville, maire de 1953 à 1977, et enfin Edmond Hervé, maire de 1977 à 2008.

Plusieurs personnalités politiques ont aussi été membres du corps enseignant de l'université, comme les ministres Jacques-Joseph Corbière, ministre de l'intérieur de 1821 à 1829, Louis Grivart, ministre de l'agriculture et du commerce de 1874 à 1875, Louis Le Pensec, attaché à plusieurs ministères de 1981 à 1997, ou Alice Saunier-Seité, ministre des universités de 1977 à 1981, ou comme Jules Basdevant, président de la Cour internationale de justice, ou Victor Basch, co-fondateur de la Ligue des droits de l'homme.

L'université a aussi compté dans ses rangs des universitaires comme le botaniste Félix Dujardin, le géographe et président de l'Union géographique internationale Emmanuel de Martonne, les académiciens Jean-Denis Bredin, Louis Joubin, Firmin Laferrière, Maurice Le Lannou, Charles Maurain et Eugène Darmois, des membres de l'Académie des inscriptions et belles-lettres comme les historiens Jean Delumeau, Jean Favier, et Joseph Loth, des présidents d'universités ou de grandes écoles comme l'helléniste et directeur de l'École normale supérieure Jean Bousquet, les présidents de l'université Rennes 2 Haute Bretagne René Marache et Michel Denis, le soviétologue et président de l'Université Paris VIII Claude Frioux, le directeur de l'ENA Raymond-François Le Bris.

Des artistes ont aussi enseigné à l'université comme l'auteur breton Anatole Le Braz, le prix Goncourt 1949 Robert Merle, l'auteur allemand Golo Mann.

Étudiants

Plusieurs anciens étudiants des facultés de Rennes se sont illustrés, et ceci dans plusieurs domaines.

Le général d'empire Jean-Victor Moreau, étudiant à la faculté de droit avant la révolution

L'université compte dans ses anciens étudiants des ministres, comme Jacques-Joseph Corbière, Ministre de l'intérieur de 1821-1828, Félix Martin-Feuillée, ministre le la justice de 1883 à 1885, Yvon Bourges, ministre de la Défense, Louis Grivart, Ministre de l'Agriculture et du Commerce du Gouvernement Ernest Courtot de Cissey, Louis le Pensec, ministre dans plusieurs gouvernements dans les années 1980 et 1990, Marylise Lebranchu, ministre de la justice du Gouvernement Lionel Jospin, ou encore Charles Josselin, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères du Gouvernement Lionel Jospin.

Certains étudiants se sont illustrés comme combattant dans plusieurs conflits, comme Jean Victor Marie Moreau, général français de la révolution et Feld-maréchal de Russie, le Colonel Rémy , résistant et Compagnon de la libération, Sir Norman Bottomley, Air Chief Marshall de la Royal Air Force et commandant en chef de la Royal Air Force Bomber Command en 1945.

D'autres étudiants ont été membres de l'académie française, comme Félix Julien Jean Bigot de Préameneu, élu en 1803, Leconte de Lisle, élu en 1886. D'autres comme Georges Marçais ont été membres de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.

L'université compte aussi des universitaires comme Raymond-François Le Bris, directeur de l'ENA de 1995 à 2000, ou le philosophe Paul Ricœur, doyen de l'université de Nanterre.

Des personnalités étrangères ont aussi étudié à l'université de Rennes, comme Robert G. Neumann, ambassadeur des États-Unis, ou Casimir Oyé-Mba, 1er ministre du Gabon.

Des personnalités des arts et de l'industrie comme Yves-Thibault de Silguy, membre de la Commission européenne et président du Groupe Vinci, ou Pierre-Jakez Hélias, auteur du Cheval d'orgueil et président de la corporation des étudiants en lettres, ou encore Louis-Ferdinand Céline, auteur de Voyage au bout de la nuit, ont aussi étudié à l'université.

Docteurs Honoris Causa

L'université a délivré à plusieurs occasions le titre de docteur honoris causa à des personnalités étrangères. La première cérémonie s'est tenue en 1919 mais est sans suite jusqu'en 1947, date à partir de laquelle l'université décerne ce titre tous les ans à quelques personnalités étrangères, qu'elles soient universitaires, politiques, ou artistes.

T. S. Eliot, prix Nobel de littérature en 1948 et docteur honoris causa de l'université en 1951

Parmi les universitaire européens, plusieurs pays sont représentés. W.J Gruffydd pour l'Université de Cardiff, Green de Cambridge, et Roe d'Aberdeen en 1947, Pheminster pour Aberdeen en 1949, W.B.R. King pour Cambridge en 1951, Neville de l'université de Glasgow et Frohlich de l'université de Liverpool en 1955, Wortley de l'université de Manchester en 1956, puis Cook de l'université d'Exeter et Joan Robinson de Cambrige en 1959, comptent parmi les lauréats anglais. Simon Sasserath de l'Institut des hautes études de Bruxelles en 1948, Le Chevalier Braas de l'université de Liège en 1950, De Visscheq de l'université catholique de Louvain en 1952, Fredericq des universités de Bruxelles et de Gand en 1953, Ganshop de celle de Gand en 1956, Dalcq de celle de Bruxelles en 1957, puis Vercauteren de celle de Liège en 1958 comptent parmi les universitaires belges récompensés. Matthey pour l'université de Lausanne en 1952, Josias Brun Blanquat, privatdozent de l'École polytechnique de Zurich en 1953, et Frey-Wissling de cette même école en 1954 comptent parmi les titulaires suisses. D'autres pays européens ont aussi comptés des représentants comme Borivoje Milojevič pour l'université de Belgrade en 1947, Lombard de l'université de Lund en 1950, Pellegrini de l'université de Florence en 1952, ou Huckel de l'institut de pharmacie de Tübingen en 1959.

D'autres européens œuvrant dans d'autres champs d'activité ont aussi été distingués, comme Jean Graven en 1949, juge à la cour de cassation de Genève, Edwin Muir en 1949, directeur du British Institut de Rome, T. S. Eliot en 1951, prix Nobel de littérature en 1948, ou encore klaffenbach en 1959, de l'académie allemande de sciences et épigraphie grec.

Des universitaires américains ont été récompensés, comme Bishop de l'université Cornell et Capen de l'université de Buffalo en 1948, Adrien Pouliot, doyen de la faculté des sciences de l'université de Laval, en 1950, Roger Sherman Loomis de l'université Columbia en 1951, Marston Morse de l'université de Princeton en 1953, João Cruz Costa de l'université de Sao Paulo en 1957, ou Cornelis de Kiewiet, président de l'université de Rochester, en 1957. D'autres personnalités américaines ont aussi été remarquées, comme James Hazen Hyde en 1919

Concernant l'Afrique, Félix Houphouët-Boigny, 1er président de la République de Côte d'Ivoire a été récompensé.

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