Université catholique de Louvain (depuis 1968) - Définition

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Recteurs

  • de 1969 à 1986 : Mgr Édouard Massaux (1920-2008)

À partir de Pierre Macq, les recteurs sont nommés pour un mandat de cinq ans renouvelable.

  • de 1986 à 1995 : Pr Pierre Macq (1930), physicien (physique nucléaire expérimentale).
  • de 1995 à 2004 : Pr baron Marcel Crochet (1938), ingénieur civil (mécanique des fluides).
  • de 2004 à 2009 : Pr Bernard Coulie (né le 16 avril 1959), philologue (études byzantines et orientales).

À partir de Bruno Delvaux, les recteurs sont élus au suffrage universel pondéré.

  • depuis le 1er septembre 2009 : Pr Bruno Delvaux (né le 10 janvier 1954), ingénieur agronome (science des sols).

Histoire

La Faculté de théologie sur la Grand-Place à l'époque encore en construction.
  • 1968 : suite aux problèmes linguistiques, maintien à Louvain de la section française, au mécontentement des étudiants néerlandophones. Introduction d’étudiants dans les conseils facultaires. L'université de Louvain est alors scindée en deux universités distinctes, l'une néerlandophone, toujours en activité à Louvain, l'autre, francophone, qui s'installera en Brabant wallon, dans la commune d'Ottignies.

L'Université catholique accueille de plus en plus d'étudiants d'Amérique latine (d'une centaine en 1964 à 700 en 1970), ce qui en fait un lieu majeur de dialogue entre les milieux catholiques européens et latino-américains, permettant notamment la transmission de la théologie de la libération.

  • 2 février 1971 : pose de la première pierre à Louvain-la-Neuve, ville nouvelle destinée à l'établissement des francophones de l'UCL en « terre romane ». Hormis le cas de Charleroi (forteresse espagnole de 1666), Louvain-la-Neuve est à ce jour la seule ville nouvelle sur le sol belge.
  • 1972 : Première implantation d'entreprise dans le Parc scientifique de Louvain-la-Neuve, destiné à développer les relations entre l'industrie de l'UCL.
  • 1979 : fin du transfert des facultés à Louvain-la-Neuve, avec l’installation de la Faculté de philosophie et lettres.
  • 1995 : création de l’Institut de pédagogie universitaire et des multimédias.
  • 1999 : création de la Fondation Louvain et de l’Institut universitaire de formation continue.

XXIe siècle

  • 2004 : dans le cadre de l'harmonisation des études supérieures européennes décidée par la Déclaration de Bologne, l’UCL entame une réforme en profondeur de son enseignement dans toutes les facultés.

Une fresque historique de Claude Rahir

Le peintre Claude Rahir (1937-2007) a réalisé en 1984, une fresque monumentale de 650 m², [1] évoquant l’histoire de l’Université catholique de Louvain telle qu'elle est présentée officiellement actuellement par cette institution. Elle est composée de 3 parties ; la partie gauche évoque l'ancienne université de Louvain depuis sa fondation par Martin V (en réalité elle fut fondée par la volonté du duc Jean IV de Brabant et de la municipalité de Louvain), la partie droite évoque les facultés de la nouvelle Université catholique de Louvain puis de Louvain-la-Neuve. Cette fresque n'évoque toutefois ni l'Université d'État de Louvain, ni l'Université catholique de Malines. Le centre représente sur 12 mètres de haut la Sedes Sapientiae, choisie comme symbole de cette université depuis 1909. La ville nouvelle se développant rapidement, cette murale qui voulait rappeler aux nouvelles générations d’étudiants les racines de l’Université a été presque totalement occultée par la construction d’un bâtiment administratif de l’UCL (le bâtiment Doyen, comprenant, entre autres les auditoires Doyen et le département des Ingénieurs Commerciaux). Ne restent aujourd'hui que quelques mètres de la partie gauche, visibles au coin de la rue de la Lanterne magique, au dessus du passage de l'Agora.

Une reproduction à échelle réduite de l'intégralité de cette fresque fut exposée du 24 octobre au 7 novembre 2009 sur la place d'Arme de la ville de Namur dans le cadre du projet Na-Mur, commémoration pour les 20 ans de la chute du mur de Berlin.

Il est à noter que cette œuvre s'intègre, parmi sept autres aux thèmes divers (souvent celui de l'Université) réalisées par des collectifs ou artistes renommés, à un parcours de fresques réparties dans la ville piétonne.

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