Université Paris VII - Diderot - Définition

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Introduction

Université Paris Diderot
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Informations
Fondation 1er janvier 1971
Type Université publique
Localisation
Ville Paris
Pays France France
Campus Paris Rive Gauche, Campus de Jussieu, Fontainebleau
Direction
Président Vincent Berger
Chiffres clés
Personnel 1 100
Enseignants 1 400
Étudiants 25 000
Troisième cycle 2 300
Divers
Affiliation Sorbonne Paris Cité
Site internet www.univ-paris-diderot.fr

L’université Paris Diderot (nom officiel : Paris-VII), est une université pluridisciplinaire créé en 1971 suite à la scission de l'université de Paris. Son campus principal se situe dans le quartier de Paris Rive Gauche et elle accueille aujourd'hui près de 25 000 étudiants dont 2 300 doctorants encadrés par 2 000 chercheurs (dont 1 400 enseignants-chercheurs).

L'université fait partie du PRES Sorbonne Paris Cité depuis le 31 mars 2010.

Historique

Création de l'université

Les mouvements de révolte survenus en mai-juin 1968 ont eu un impact sur le monde universitaire français. La loi Faure impose aux anciennes facultés de se diviser en UER avant de se recomposer en universités nouvelles. Lorsque Robert Mallet est nommé recteur de l'Académie de Paris en 1969, les anciennes facultés ne sont sont pas encore engagées dans la constitution d'universités pluridisciplinaire. Il essai alors d'obtenir la création d'au moins d'une de ce type.

La faculté de médecine est divisée en une douzaine d'UER. Jean Bernard, alors directeur de l'Institut de Recherche sur les Leucémies, et opposé à la séparation entre les Sciences et la Médecine, se rapproche du projet porté par Robert Mallet. L'opposition au démantèlement est plus forte à la Faculté des sciences dirigée par le doyen Marc Zamansky. Robert Mallet obtient cependant du ministre de l'éducation Olivier Guichard que le projet d'université pluridisciplinaire se réalise si au moins 10% des enseignants de la faculté des science se prononcent favorablement au départ de certains de leurs membres pour la nouvelle université, et obtient après consultation 13%. Le ministère appuis alors de départ de ces enseignants. La Faculté des lettres avait déjà été divisée entre les université de Paris I, III, IV et V. Une groupe d'enseignant, principalement angliciste, ne se retrouvent pas dans les projets pédagogiques de ces universités et se joignent eux aussi au projet.

L'université voit la signature de ses premiers statuts dès le 14 décembre 1970, et est officiellement crée le 1er janvier 1971. L'université Paris 7 nait ainsi non seulement d'une simple scission administrative mais aussi d'une division politique et pédagogique au sein des chercheurs scientifiques issus des facultés de l'université de Paris. Elle est alors constituée d'un tiers de composantes médicales, dont les deux plus grosses structure de médecine de Paris avec les hôpitaux de Xavier-Bichat et de Lariboisière, d'un tiers de composantes issu du domaine des lettres, principalement implantés rue Charles V et à Censier, et d'un dernier tiers issu du domaine des sciences et resté sur le campus de Jussieu.

Débuts difficiles

Le campus de Jussieu que l'université doit partager avec l'université de Paris VI

L'université doit faire face dès sa création à des problèmes de locaux concernant ses composantes scientifiques. Elles doivent partager avec l'université Paris VI le campus de Jussieu. L'UER de Mathématiques, qui ne s'est vue allouée que trois salles de cours avant la création des secteurs 24-34-44 du campus de Jussieu, doit héberger l'administration de l'université.

Des problèmes matériels s'ajoute à cela, l'administration insuffisamment dotée en personnel ATOS par le ministère devant recourir à du personnel recruté hors concours administratif, et sur les crédits de fonctionnement de l’université. cette situation créer des tensions avec d'autres secteurs de l'université, comme le domaine médical, mieux doté en personnel mais qui voit ainsi ses budgets baisser.

L'établissement doit aussi faire face peu après sa création à un projet de déménagement en dehors de la région parisienne, et la ville de Nice est un temps évoquée.

Développements à partir des années 1990

L'université commence en 1991 une procédure pour se doter d'un nom comme l'y autorise la loi. Une première liste de nom est présentée par le conseil d'administration de l'université et par les directeurs d’UFR lors du CA du 19 novembre 1991. Cette liste est ensuite soumise à un référendum auprès des personnels, et un premier résultat est présenté lors du CA du 11 février 1992. Les noms de « Jussieu », de « Denis Diderot », puis d'« Albert Einstein » arrivent en tête de cette consultation. Afin de ne pas faire primer l'un des secteurs de l'université sur un autre, le CA vote finalement pour l'appellation de « Denis Diderot ». Le nom est officiellement adopté par l'université suite aux « journées Denis Diderot » organisées du 2 au 5 novembre 1994.

Création du campus « Paris Rive Gauche » (PRG)

Le nouveau quartier Paris Rive Gauche

Jusqu'en 2005, le campus de Jussieu compte près de 40 000 étudiants, soit le double de l'effectif prévu initialement, hébergeant simultanément trois établissements universitaires comportant locaux administratifs, laboratoires de recherche, amphithéâtres, salles de travaux dirigés et salles de travaux pratiques. Le manque de locaux devient alors un problème crucial d'autant que la durée problématique et imposante du désamiantage du « gril d'Albert » (10 ans minimum) impose la mobilisation d'une quantité considérable de locaux de substitution (appelés locaux tampons). Après un relevé cadastral de ses locaux effectué en 1989, l'université n'a posé la question du déménagement du campus qu'au début des années 1990 : il s'est avéré que le coût final de location de locaux tampons aurait été aussi élevé que le coût de construction de locaux neufs.

En 1995 la dénomination Paris Rive Gauche (PRG) concerne non seulement le projet de déménagement mais aussi le site d'implantation définitif. L'université, convaincue par le coût onéreux et long des travaux engendrés par de telles remises aux normes, poursuit alors sa politique de création de nouveaux bâtiments sur le nouveau campus tout en permettant ainsi une meilleure clarification de la répartition des locaux entre sa consoeur l'université Paris 6, l'Institut de physique du globe et elle-même. Elle jouit aujourd'hui dans le prolongement du site PRG de 155 000 m² de locaux neuf ou réhabilités dont la livraison finale par le groupe Vinci (entreprise) est attendue pour 2012.

L'université délivre le 3 avril 2003, la distinction de Docteur Honoris Causa à neuf personalités scientifiques et intellectuelles.

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