Université Grenoble-III - Définition

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Introduction

Université Stendhal (Grenoble III)
Université Grenoble 3 (logo).svg
Informations
Fondation 1339 1970
Type Université publique
Localisation
Ville Saint Martin d'Hères
Pays France
Direction
Président Lise Dumasy
Chiffres clés
Étudiants 6256
Divers
Site internet www.u-grenoble3.fr/

L'Université Stendhal (aussi appelée Grenoble 3) propose des enseignements de langues et de cultures étrangères, de littératures anciennes et modernes, de sciences du langage et de communication, des Arts du Spectacle. Traditionnellement formatrice d'enseignants, professeurs des écoles, professeurs certifiés ou agrégés de l'enseignement secondaire, l'Université Stendhal s'est depuis longtemps ouverte à d'autres débouchés, notamment vers les métiers de la culture, de la communication et des média, ainsi que, plus récemment, vers les métiers du journalisme.

L'Université Stendhal suit la réforme européenne de l'organisation des études supérieures (LMD, ou "3-5-8") depuis la rentrée 2004. Elle est implantée à Grenoble, en Isère, ainsi qu'à Valence (Drôme).

Elle accueille plus de 1000 étudiants étrangers par an dans le cadre de séjours ou d'échanges annuels et offre à ses étudiants en quantité des possibilités de séjour grâce aux relations étroites qu'elle a su tisser avec de très nombreuses universités en Europe et dans le monde. Elle s'adresse également à quelque 3000 étudiants étrangers dans le cadre du CUEF (Centre Universitaire d'Études Françaises).

Sa présidente actuelle est Lise Dumasy.

Historique

L'Université Grenoble III est née officiellement en 1970 sur le campus de Saint-Martin-d'Hères, suite à la loi Edgar Faure. Mais ses origines remontent au Moyen Âge avec l'Université de Grenoble.

L'Université de Grenoble médiévale

L'université de Grenoble fut fondée en 1339 par le dauphin Humbert II. On y enseigne le droit canonique, le droit civil, la médecine ainsi que les arts libéraux. Fermée une première fois en 1367, beaucoup de tentatives de réouverture se solderont par des échecs, d'autres trouveront une issue plus positive. Jugée corporatiste et conservatrice à l'instar de ses consœurs, la Révolution la condamne à disparaître en 1793.

Époque moderne

Au début du XIXe siècle, Napoléon Ier crée l'Université Impériale, en fait une simple instance administrative. Grenoble devient le siège d'une académie qui regroupe en 1879, place de Verdun, les facultés de Droit, Lettres et Sciences, totalement indépendantes les unes des autres et placées sous la tutelle directe d'un recteur.

Réactivée par la IIIe République, l'université de Grenoble compte environ 560 étudiants à la fin du XIXe siècle. Regroupement formel de facultés, elle acquiert une dynamique certaine avec le développement d'un tissu industriel et l'émergence des premiers grands établissements scientifiques comme l'ex-Institut Électrotechnique devenu Grenoble INP. La Faculté des Lettres n'échappe pas à cette effervescence créatrice. En 1898 démarrent les premiers cours de vacances du Comité de Patronage et l'on assiste, dans la foulée, à la mise en place de l'Institut de Phonétique (1904) par Théodore Rosset, puis de l'Institut de Géographie Alpine (1908) dont les renoms dépasseront largement nos frontières.

En 1906 la Faculté des Lettres soutient Julien Luchaire, professeur de langue et littérature italienne, qui créé l’Institut français de Florence premier de tous les Instituts français du monde entier, qu’il dirige jusqu’en 1918. Elle assure aussi la "tutelle" des instituts français de Naples, Rome. Jusqu'en 1960 les effectifs de l'Université augmentent en accord avec les capacités d'accueil des établissements disséminés au sein de l'agglomération grenobloise : 3950 étudiants en 1946, 4378 en 1955 et 7740 en 1960. De 1960 à 1971 le sursaut démographique de la Libération porte le nombre d'étudiants à 25000 et ouvre la porte à l'après-place de Verdun.

Création de Grenoble-III

Par le biais de la loi Edgar Faure (1968) un nouveau type d'université voit le jour : l'Établissement Public à Caractère Scientifique, Culturel et Professionnel (EPCSCP) doté d'une autonomie affirmée. Les facultés sont supprimées et remplacées par des Unités d'Enseignement et de Recherche (UER) qui deviendront plus tard des Unités de Formation et de Recherche (UFR). L'acte de naissance de l'université de Grenoble-III dénommée Stendhal et de ses 3 consœurs grenobloises (Grenoble I, Grenoble II et Grenoble-INP) est signé en 1970.

Grenoble-III n'est pas l'exacte réplique de l'ex-Faculté des Lettres et Sciences humaines puisque la seconde branche (sociologie, psychologie, histoire...) rejoint Grenoble-II tandis que la filière de géographie est dépend elle de Grenoble-I.

Époque contemporaine

Dès sa création, Grenoble-III s'ouvre à de nouveaux domaines et à de nouveaux débouchés nés des Sciences du Langage, de la Communication et des Langues Etrangères Appliquées (LEA). Les initiatives se multiplient, avec pour but de diversifier au maximum les filières en conjuguant filières généralistes et filières à vocation professionnelle :

  • nouveau département de LEA en 1971 en corrélation avec l'avènement de l'Europe
  • diplôme de MST Juristes économistes trilingues en 1974
  • licence et maîtrise Information et Communication en 1987
  • DESS de Traduction spécialisée et Production de Textes multilingues en 1992
  • création de l'UFR des Sciences de la Communication et des Sciences du Langage en 1989

Historique des présidents

  • Bernard Miège, 1989 à 1994
  • Lise Dumasy, élue pour 5 ans depuis le 17 juin 2008
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