Un ULM est un aéronef Ultra-Léger Motorisé.
L'Office fédéral de l'aviation civile réglemente les vols. Toutes les catégories d'ULM sauf l'Ecolight sont interdites de vol depuis le 4 juillet 1984 pour des raisons "écologiques" et de pollution sonore, mais il est admis que ce n'est qu'un prétexte purement politique car un ULM à moteur 4 temps moderne (l'Ecolight utilise d'ailleurs un Rotax 912 D'ULM parfaitement conventionnel, fonctionnant à l'essence automobile sans plomb...) est dans tous les cas bien moins polluant que les avions légers qui eux ne sont pas interdits bien que consommant des grandes quantités (moteurs peu performants) d'un carburant très polluant (contient une forte quantité de plomb) et aussi plus bruyants... Les pilotes se rendent dans les pays limitrophes pour voler, provoquant une hausse substantielle des cotisations et en encombrement des hangars au détriment des locaux...
Toutefois, des autorisations peuvent être accordées pour des essais d'aéronefs dans un rayon de 5 kilomètres autour de la zone de décollage.
Depuis le 1er juillet 2005, une catégorie d'ULM, les Ecolight, peuvent être immatriculés et voler. Ceci ne concerne pour l'instant que les multiaxes, pour autant qu'ils correspondent à la certification Anglaise, Allemande, ou JAR, depuis le 1er avril 2006.
Définition de l'arrêté royal du 21 octobre 2008 modifiant l'arrêté royal du 25 mai 1999 fixant les conditions particulières imposées pour l'admission à la circulation aérienne des aéronefs ultra-légers motorisés.
On designe un ULM ou aéronef ultra-léger motorisé, un avion ou amphibie de type monoplace ou biplace dont la vitesse de décrochage Vso (configuration d'atterrissage, moteur au ralenti) n'excède pas 65 km/h C.A.S., et dont la masse maximale autorisée au décollage ne dépasse pas :
- 300 kg pour l'avion monoplace; ou
- 315 kg pour un avion monoplace équipé d'un système de parachute de secours fixé à la cellule; ou
- 450 kg pour l'avion biplace; ou
- 472,5 kg pour un avion biplace équipé d'un système de parachute de secours fixé à la cellule; ou
- 330 kg pour l'avion amphibie ou monté sur flotteurs, monoplace; ou
- 495 kg pour l'avion amphibie ou monté sur flotteurs, biplace, pour autant qu'un aéronef ultra-léger motorisé capable d'opérer aussi bien comme avion normal que sur flotteurs reste sous les deux limites fixées pour la masse maximale autorisée au décollage, selon le cas.
Ne sont pas compris dans cette définition les aéronefs à voilure rotative et les aéronefs à décollage à pieds.
Sous-class ULM/DPM:
- Avion ultra-léger motorisé (ULM) : aéronef ultra-léger motorisé dont le contrôle en vol est assuré par des commandes aérodynamiques agissant autour de deux axes au moins.
- Avion ultra-léger motorisé de type « aile delta » (DPM) : aéronef ultra-léger motorisé dont le contrôle en vol s'effectue par déplacement du centre de gravité provoqué par le pilote.
Définition de l'arrêté du 4 mars 2004 modifiant l'arrêté du 23 septembre 1998 relatif aux aéronefs ultralégers motorisés:
Sont qualifiés ultra-léger motorisé (ULM) les aéronefs monoplaces ou biplaces faiblement motorisés répondant aux définitions de classes suivantes:
Un ULM paramoteur est un aéronef sustenté par une voilure souple, de type parachute. Il répond aux conditions techniques suivantes:
- la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 45 kW pour les monoplaces et à 60 kW pour les biplaces;
- la puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour un monoplace et à 75 kW pour un biplace;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et 450 kg pour les biplaces.
Un ULM pendulaire est un aéronef sustenté par une voilure souple en général sous laquelle est accroché un chariot motorisé.
Un ULM multiaxe est un aéronef sustenté par une voilure fixe.
Un ULM de classe 2 ou de classe 3 répond aux conditions technique suivantes:
- la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 45 kW pour les monoplaces et à 60 kW pour les biplaces;
- la puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour un monoplace et à 75 kW pour un biplace;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et 450 kg pour les biplaces, ces masses peuvent être augmentées de 5% dans le cas où l'ULM est équipé d'un parachute de secours, ou de 10% dans le cas du'un ULM à flotteurs. Le parachute et son installation répondent à des conditions techniques fixée par le ministre chargé de l'aviation civile;
- la vitesse constante minimale de vol en configuration d'atterrissage ne dépasse pas 65 km/h en vitesse conventionnelle.
Un autogire ultraléger répond aux conditions techniques suivantes:
- monomoteur dont la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 60 kW pour les monoplace et à 80 kW pour les biplaces;
- la puissance maximale est inferieure ou égale à 75 kW pour un monoplace et à 90 kW pour un biplace;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et 450 kg pour les biplaces, ces masses peuvent être augmentées de 5% dans le cas d'un autogire équipé d'un parachute de secours;
- la charge rotorique à la masse maximale est comprise entre 4,5 et 12 kg au m2.
Un aérostat dirigeable ultraléger répond aux conditions techniques suivantes:
- la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 60 kW pour les monoplace et à 80 kW pour les biplaces;
- la puissance maximale est inférieure à 75 kW pour un monoplace ou à 90 kW pour un biplace;
- pour un multimoteur, ces valeurs sont les puissances cumulées;
- le volume de l'enveloppe d'hélium est inférieure ou égale à 900 m3;
- le volume de l'enveloppe d'air chaud est inférieure ou égale à 2 000 m3.
Les ULM à motorisation auxiliaire répondent aux conditions techniques suivantes:
- le nombre de place est égal à un;
- le puissance maximale continue est inférieure ou égale à 25 kW et la puissance maximale est inférieure ou égale à 30 kW;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 170 kg;
- la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30 kg/m2.
Le ministre chargé de l'aviation civile tient à jour une liste des moteurs répondant aux caractéristiques décrites au présent article.
La pratique de l'ULM nécessite l'obtention du brevet de pilote ULM. Le pilotage est autorisé dès l'âge de 15 ans. Après la réussite à une épreuve théorique consistant en un questionnaire à choix multiples composé de 40 questions , l'instructeur apprécie seul lorsque l'élève pilote est prêt (quelques dizaines d'heures de pratique sont généralement nécessaires). L'élève est alors lâché : il réalise son premier vol seul sans instructeur. Le brevet est délivré par l’instructeur lorsque que le pilote dispose de l’attestation de réussite aux épreuves théoriques (QCM) dès que l’instructeur juge qu’il sait voler en sécurité et de façon autonome.
Aucune visite médicale "Aéronautique", juste un certificat médical de non contre-indication (délivrée par tout médecin) à la première inscription à la Fédération Nationale (FFPLUM). En application de la loi 99-223 du 23 mars 1999, dans son article 5 : “La première délivrance d'une licence sportive est subordonnée à la production d'un certificat médical attestant l'absence de contre-indication à la pratique des activités physiques et sportives” Il faut donc, au moment de la première demande de licence, être en possession d’un certificat médical de moins de 3 mois, délivré par un médecin français attestant l’absence de contre-indication à la pratique de l’ULM. Il ne s’agit en aucun cas d’une visite médicale aéronautique, tous les docteurs en médecine sont habilités à effectuer un examen médical (médecin de famille)., ni aucune pratique régulière n'est imposée aux pilotes [sauf pour l’emport de passager où une expérience récente (une vingtaine d'heures de vol en solo) est exigée], bien que ce soit chaudement recommandé pour la sécurité générale des vols. Le carnet de vol n'est pas obligatoire. Par contre l'ULM doit posséder une carte équivalente à la carte grise auto. Appelée "carte d’identification", elle est délivrée par les autorités aéronautiques. Celle-ci est à renouveler tous les 2 ans.
Nécessité d’une qualification particulière pour :
Une Déclaration de Niveau de Compétence est exigée pour :
Les ULM nécessitent en France une identification mais leur suivi technique est de la responsabilité du propriétaire (Identification = système déclaratif, Immatriculation = certification).
Comme tous les engins volants, un ULM est soumis aux règles de circulation aérienne. Ces règles sont appelées règles de l'air. Ils sont de plus limités au mode dit de vol à vue : vol durant le jour aéronautique, en dehors des nuages, avec une visibilité minimale et la vue du sol.
Renseignements en France : Pour les pilotes non sportifs et les professionnels => Syndicat National des Pilotes et Professionnels de l’Aviation Légère (SNPPAL). Pour les pilotes à titre sportif et loisir => Fédération Française des Planeurs Ultra Légers (FFPLUM).