Tout traumatisme crânien avec troubles de la conscience, même transitoire, doit avoir une prise en charge médicale immédiate comportant, au moins, une surveillance de l'état de conscience pendant 24 h. Ce délai peut être raccourci si le scanner crânien est normal.
Les lésions osseuses peuvent être totalement absentes malgré une atteinte cérébrale.
Un os du crâne (frontal, occipital, pariétal ou temporal) est fissuré.
L'os du crâne (frontal, occipital, pariétal ou temporal) est fracturé et des fragments osseux sont enfoncés ce qui peut occasionner une blessure ou une compression sur le cerveau.
L'os sphénoïde est fissuré. Généralement linéaires
On parle d'hémorragie intra-crânienne lorsqu'il y a un saignement à l'intérieur du crâne, autour ou dans le cerveau.
L'hématome extra-dural ou épidural est une accumulation de sang entre l'os du crâne et la dure-mère (enveloppe fibreuse du cerveau faisant partie des méninges). L'hématome extra-dural est une urgence chirurgicale absolue. Il se développe en quelques heures et peut entraîner la mort du patient par engagement cérébral si rien n'est fait.
Il s'agit d'un épanchement sanguin situé entre, en dehors la dure-mère, et en dedans l’arachnoïde. Il peut survenir de façon aiguë, au cours des heures suivant le traumatisme (hématome sous-dural aigu). Il est alors fréquemment associé à une contusion cérébrale dont peut dépendre le pronostic. Il peut aussi se constituer à bas bruit, et se démasquer quinze jours, voire des semaines après un traumatisme relativement peu important (hématome sous-dural chronique).
Il s'agit d'un saignement à l'intérieur du parenchyme cérébral.
Une hémorragie méningée est observée dans 1/3 des traumatismes crâniens sévères. Elle peut être secondaire à la lésion d'un vaisseau méningé, ou bien à une suffusion hémorragique à partir d’un foyer de contusion du cortex cérébral.
Ceux-ci dépendent fortement de la localisation du traumatisme. Un bilan adéquat vérifiera, après la reprise de conscience :
L'aspect psychologique du traumatisme crânien se traduit régulièrement par des angoisses lorsque le patient prend conscience de séquelles potentiellement irrémédiables. Ces peurs peuvent amplifier les troubles. Certaines affections psychologiques ne sont pas rares à la suite d'un traumatisme, même mineur. Parmi des symptômes fréquemment rencontrés, des troubles du système nerveux sympathique entraînant par exemple des bouffées de chaleur, des difficultés de concentration, une fatigabilité voire une détérioration intellectuelle, des troubles du sommeil et du contrôle émotionnel. Dans certains cas, on parle volontiers de névrose post-traumatique.
Environ 1% des traumatismes crâniens entraîne des épilepsies post-traumatiques ultérieures. Jusqu'à 2% entraînent des troubles vasculaires tels que des ruptures d'anévrismes ou des thromboses d'artères à destination cérébrale.