Un code de transpondeur se compose de quatre chiffres et est émis par un avion en réponse au signal d'interrogation d'un radar de surveillance pour aider les contrôleurs aériens dans la séparation du trafic. Un code de transpondeur discret (souvent appelé squawk code) est attribué par les contrôleurs aériens pour identifier spécifiquement un avion. Ce code permet de reconnaitre facilement cet avion sur le radar.
Les squawk codes comprennent quatre chiffres dans le système octal. Les cadrans des transpondeurs vont de zéro à sept inclus. Le plus petit code possible est 0000 et le plus élevé est 7777. Il y a 4096 combinaisons possibles ce qui valut à ces transpondeurs le surnom de « transpondeur à 4096 codes » (4096 code transponders). Pour changer de code, le pilote doit faire défiler les valeurs judicieusement pour ne pas composer, même momentanément, un code d'urgence. Cette difficulté est levée aujourd'hui par l'utilisation de claviers. Le transpondeur ne doit pas non plus être mis en veille car cela ferait disparaitre son identification sur le radar.
Il existe d'autres codes appelés « codes de perceptabilité » (conspicuity codes) qui ne sont pas nécessairement uniques pour chaque avion mais ont leur propre signification et sont utilisés pour transmettre des informations concernant l'avion au contrôle aérien, par exemple lorsque l'avion n'est pas en contact radio. Les codes 2000 et 7000 sont des exemples de codes de perceptabilité.
Le mot « squawk » — mot anglais signifiant « cri rauque » — vient du système original de la Seconde Guerre mondiale Identification friend or foe (IFF) dont le nom de code était « parrot » (perroquet).
En Belgique, les codes suivants sont attribués au service d'information de vol du trafic VFR (BXL FIC) :
En Allemagne, on utilisait les codes suivants :
Depuis le 15 mars 2007 ces codes ont été remplacés par le code VFR international 7000.
La plupart des codes peuvent être choisi par le pilote si et quand la situation le requiert ou le permet, sans autorisation du contrôle de la circulation aérienne. Les autres codes sont généralement attribués par le contrôle aérien. Pour ce qui est des vols aux instruments (IFR), le code attribué fait partie de l'autorisation de décollage et ne change pas tout le long du vol. Les vols VFR, lorsqu'ils sont dans un espace aérien non contrôlé, utilisent un « code VFR », ou le code de perceptabilité au UK (1200 aux USA et 7000 en Europe). Le contrôle aérien, au cours d'un contact, va demander de sélectionner un code bien précis. Au changement de fréquence, par exemple lorsque l'avion quitte l'espace aérien contrôlé ou change de secteur de contrôle aérien, on demandera au vol VFR de repasser sur le code VFR.
Pour éviter des mélanges et des confusions entre les différents codes squawk attribués, chaque secteur de contrôle aérien s'est vu allouer des groupes de codes différents de ceux des secteurs voisins pour prévenir tout recouvrement.
Toutes les unités de contrôle aérien ne possèdent pas de radar pour identifier les avions mais attribuent néanmoins des codes squawk. Par exemple, London Information (Londres information) — qui couvre la moitié sud du Royaume–Uni — n'a pas accès aux images radar mais attribue le code squawk 1177 à tous les avions qui bénéficient de leur service d'information de vol. Ceci permet de signaler à un autre radar équipé d'un dispositif de contrôle aérien que cet avion écoute sur la fréquence de London Information s'il était besoin de la contacter.