Les trains nécessitent une voie ferrée pour circuler. Elle se compose de rails posés sur des traverses à un écartement précis, elles-mêmes posées sur du ballast. La source d'énergie est, soit portée par le train lui-même comme dans le cas de la traction vapeur ou de la traction diesel, soit apportée par l'infrastructure sous forme de caténaire ou de troisième rail pour l'électricité.
Le mode de roulement, qui est un contact roue/rail (acier sur acier) à adhérence réduite, donne un rapport entre puissance et charge tractée favorable mais réduit considérablement les déclivités admissibles pour la voie : 4% est un maximum. Certains métros ont des roues munies de pneumatiques, suite à des essais de Michelin dès les années 1930. Les premiers véhicules équipés ont été les fameuses michelines, sortes de petits autocars sur rail (le mot a été appliqué improprement aux autorails en général par le grand public). Par la suite, le train Paris-Strasbourg a disposé pendant plusieurs années de véhicules à pneus.
Le rayon de courbure des voies ne doit pas descendre en dessous d'une centaine de mètres. Ces deux contraintes fortes ont donc obligé les constructeurs à des prouesses, notamment en zone montagneuse, en réalisant de nombreux ouvrages d'art de génie civil comme des ponts, tunnels, viaducs, remblais, tranchées. Pour les pentes élevées, on a parfois recours au système de crémaillère.
À l'inverse d'un véhicule routier, un train ne peut pas changer d'itinéraire par lui-même. Il doit emprunter des appareils de voie, dont les plus connus sont les aiguillages, afin de passer d'une voie à une autre. Une contrainte forte d'exploitation est qu'un train ne peut en dépasser un autre qu'à des endroits particuliers d'une ligne, d'où une moindre souplesse dans l'organisation des circulations et la nécessité d'un suivi rigoureux des plans de marche.
Le type de train le plus connu est l'InterCityExpress (ICE), homologue du TGV français, il en diffère par sa composition en rame classique composée de voitures indépendantes attelées (non articulées). Ce train dessert les principales grandes villes et certains pays limitrophes : Suisse, Autriche, Danemark, Belgique et France. Il en existe une version pendulaire, l'ICE-T. À ne pas confondre avec l'ICN, Suisse, lui aussi pendulaire. Enfin, le Cisalpino qui dessert l'Allemagne, la Suisse et l'Italie.
L'ancien réseau des Trains Express Européens (TEE) a été repris sous le nom d'InterCity (IC). Le réseau comprend les lignes ICE. Les relations à long parcours avec l'étranger entrent dans la catégorie EuroCity (EC). De nombreux trains de nuit appartiennent à cette catégorie qui garantit à ses passagers le respect de critères de qualité aussi divers que la climatisation et les temps d'arrêt en gare. Un autre réseau de trains de nuit est celui appelé CityNightLine, assuré par les compagnies DB (Allemagne), OBB (Autriche) et CFF (Suisse). Il circule sur onze relations. Les parcours inter-régionaux sont assurés par les trains regroupés sous le nom d'InterRegio (IR).
Il existe plus de deux-cents compagnies, dont une cinquantaine effectue du transport de voyageurs au niveau local.
L'ensemble des liaisons ferroviaires de passagers est effectué par Via Rail Canada, une société de la Couronne. Via Rail exploite 16 lignes au Canada en utilisant le réseau ferroviaire du Canadien National. Il permet de relier les grandes villes du Canada de l'Atlantique au Pacifique (excepté Calgary), mais la région la plus achalandée est l'axe Windsor-Québec. Notons que Via Rail n'opère pas de trains à Terre-Neuve, ni à l'Île-du-Prince-Édouard.
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En Suisse, les Alpes sont le plus grand obstacle des chemins de fer helvétiques (SBB CFF FFS). C'est pourquoi le projet des NLFA a vu le jour. La construction de longs tunnels de base est en cours.
La Suisse possède aussi beaucoup de petites lignes de montagne. Les principaux sont :
Voir aussi la liste des chemins de fer suisses.