Tortue olivatre | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Reptilia | ||||||||
Ordre | Testudines | ||||||||
Famille | Cheloniidae | ||||||||
Genre | Lepidochelys | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Lepidochelys olivacea (Eschscholtz, 1829) | |||||||||
Répartition géographique | |||||||||
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Statut de conservation IUCN : | |||||||||
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La tortue olivâtre ou tortue bâtarde (Lepidochelys olivacea) est une des plus petites espèces de tortues marines. Elle doit son nom à la couleur olive de sa carapace. Cette espèce est en voie de régression et fait l'objet localement d'un plan de restauration.
La tortue de Kemp et elle sont les plus petites espèces de tortue marine et mesurent entre 58 et 70 cm et un poids d'environ 50 Kg.
Sa dossière est plutôt plus bombée (la région nuchale surélevée) que celle de la tortue de Kemp. La dossière est verdâtre à ocre brun. Les bords sont légèrement retournés.
La maturité sexuelle est atteinte vers 7-9 ans. Les pontes durent de 20 à 40 minutes. Cette espèce pond quelques fois seule. Le nid est creusé sur 50 à 60 cm de profondeur. Chaque ponte produit entre 30 et 170 œufs. La femelle pond de 1 à 3 fois par intervalles de 17 à 29 jours au cours d’une saison. L’incubation dure entre 46 et 62 jours selon la température du sol.
Les principaux groupes évolutifs relatifs sont décrites ci-dessous par phylogénie selon Hirayama, 1997, 1998, Lapparent de Broin, 2000, and Parham, 2005 :
--o Chelonioidea Bauer, 1893 |--o | |--o †Toxochelyidae | `--o | |--o Carettini | | `-- Caretta L. , 1758 | |--o ... Natator Garman, 1880 | `--o Chelonini | |--o Eretmochelys (L., 1758) | `--o | |--o Lepidochelys Girard, 1858 | `--o | `--o Chelonia L., 1758 `--o Dermochelyoidea
On la retrouve partout dans les eaux inter-tropicales. Cependant, elles ne disposent pas de beaucoup de lieu de ponte sur. Un des plus importants, en Inde est menacé par l'industrialisation. Bien que les États-Unis aient déclaré la l’espèce comme en danger, leur population diminue en Atlantique Nord. Les populations stagnes ont sont en légère augmentation dans l'océan Pacifique. Les plus importants sites d'Inde, dans l’État d'Orissa sont les plages de Devi, Rushikulya et Gahirmatha. Ce dernier site est gravement menacé par l'industrialisation.
Alors qu'on pensait qu'elles ne se reproduisaient pas en mer Rouge, on a découvert plusieurs sites de nidification dans la région de l'Érythrée.
Comme toutes les tortues marines, elle est principalement menacée par les activités humaines (surpêche, filets abandonnés, déchets en mer.. et le braconnage ou les « prises involontaires » qu'elle subit. La pêche au chalut est particulièrement mortelle. Sur les côtes américaines, le dispositif d’exclusion des tortues limite les prises accidentelles par les chalutiers. Cependant le ramassage des œufs dans ces régions, notamment en Amérique centrale est encore très important.
En France, elle est concernée par un plan de restauration des tortues marines des antilles françaises (plan local et régional qui concerne aussi d'autres tortues Marines des Antilles Françaises (tortue imbriquée, tortue verte, tortue luth, tortue olivâtre). Ce plan est subdivisé en :
Une campagne de protection internationale a été lancée par June Haimoff pour la protection des tortues. Plusieurs projets sont menés par le WWF en Inde et Amérique du Sud pour limiter les prises accidentelles et protéger les sites de nidification aussi bien en Inde qu'en Amérique du Sud.