Le premier moyen de réduire le torchage du gaz naturel est de ne pas le produire, en améliorant les conditions de gestion, au cas par cas ; ces conditions sont fréquemment associées à l'écoulement biphasique des hydrocarbures :
C'est le volume et la composition du gaz associé qui vont orienter son emploi. Si le gaz est disponible en grandes quantités, il va justifier financièrement d'installer une usine de purification et un gazoduc, éventuellement en cumulant la production de plusieurs puits voisins.
Si les quantités de gaz associé sont insuffisantes pour le vendre, on peut envisager les emplois suivants :
Le méthane est plus léger que l'air : rejeté en plein air, il s'échappe vers la haute atmosphère en se mélangeant rapidement avec l'air environnant, ce qui rend cette pratique plus difficile à détecter par satellite. Le graphe ci-contre parvient à identifier certains champs gaziers de grande taille, entre autres la mer Caspienne et la Sibérie.
Les rejets peuvent être volontaires ou involontaires ; ils peuvent être causés par :
L'IEA estime à 90 MteqCO2 par an la quantité de méthane perdue par Gazprom dans la compression et la distribution du gaz naturel.
L'objectif du Partenariat Methane to Markets est de réduire les fuites et les rejets de méthane, et d'apporter plus de gaz aux clients potentiels. La Commission européenne a rejoint le partenariat Methane to Market en octobre 2007.
Les progrès sont nuls en valeur absolue ; la NOAA indique que les quantités brûlées restent à peu près constantes sur les dix dernières années, le GGFR indique que les valeurs sont restées virtuellement constantes sur les vingt dernières années . En revanche, ce résultat signifie une amélioration relative sensible, puisque dans la même période la production de pétrole a crû d'environ 50 %.