Les raisons qui poussent une entreprise à sous-traiter la maintenance d'un logiciel sont principalement :
Elle nécessite une logistique et des dispositions particulières. Sa mise en place locale exige d'abord des compétences en génie informatique. Il faut en effet respecter des critères spécifiques de normalisation. Un maillage plus ou moins fin de la cinématique du logiciel assure une notion de degré de maintenance, ce degré participant à la fixation du niveau de service requit par l'entreprise cliente. Ce niveau de service dépend bien entendu du contexte dans lequel le contrat de TMA est conclu. Le contexte économique, le contexte sociétal, la disponibilité des compétences, la visibilité des attentes et des approches du client sont autant de critères qui participent à la détermination de ce niveau de service (aussi nommé plan qualité), élément prépondérant du contrat de TMA .
Un contrat se déroule en plusieurs phases orientées en fonction du plan qualité déterminé pour un projet donné.
C'est la première phase du contrat dans laquelle la connaissance de l'application est transmise à la société de TMA. Cette étape correspond au transfert des compétences d'une entité vers l'autre. Il s'agit de l'initialisation du projet.
C'est durant cette phase qu'est finalisé puis rédigé le plan qualité. C'est également à ce moment qu'est mise en œuvre la plateforme de maintenance (équipes et outils). Cette phase correspond, en définitive, au lancement de la TMA.
La maintenance proprement dite de l’application est la supervision des étapes du cycle de vie du logiciel. Cette maintenance nécessite la mise en place d’une stratégie de tests, épine dorsale à un maintien sous contrôle du logiciel. La maintenance effectuée peut être de deux ordres :
C'est la société de TMA qui réalise des expertises afin de mettre en œuvre les actions nécessaires.
Cette phase optionnelle n'est réalisée que si le client désire poursuivre la maintenance de l'application, la confier à un tiers ou simplement mettre le prestataire en charge de la TMA en concurrence. Elle consiste à mettre à disposition la connaissance et les outils nécessaires à une reprise de la maintenance par le client ou à une autre société.
Cette phase suppose donc :
Afin de mener à bien un projet de TMA, il est nécessaire de :
De plus il existe aujourd'hui des outils sur le marché qui permettent de gérer de façon plus intuitive une TMA. Ils permettent entre autres de gérer le processus dans son ensemble et offrent ainsi une plus grande souplesse et une meilleure productivité. Le retour sur investissement (RSI/ROI) fait partie de ces outils.
Outre ces aspects très techniques dont la maîtrise est indispensable, il ne faut pas oublier la dimension fonctionnelle de la TMA, impérative au succès de la mission. Cette dimension fonctionnelle est la condition sine qua none si le client veut que le contrôle de son SI présent et futur soit garanti.
Par ailleurs, la méthode utilisée par la société de tierce maintenance doit être indépendante de l'environnement technique du client, ce afin d'adapter au fil du temps les actions, les ressources et les moyens pour atteindre le niveau de service fixé. Les indicateurs de qualité et de fonctionnement dont nous avons mentionnés tout à l'heure la nécessité doivent donc être régulièrement suivis afin, non seulement de rester à jour, mais aussi pour permettre au client de rester impliqué et de définir des marges de progression quant aux prestations à venir.