Thomas Sydenham - Définition

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Introduction

Thomas Sydenham
Thomas Sydenham.jpg

Surnom(s) l’Hippocrate Anglais
Naissance 10 septembre, 1624
Wynford Eagle, Dorset
Décès 29 décembre, 1689 (à 65 ans ans)
Londres, Angleterre
Profession(s) Médecin

Thomas Sydenham (ou Syndenham) (10 septembre 1624 - 29 décembre 1689), est un médecin anglais. Il est né à Wynford Eagle dans le Dorset où son père possédait un domaine.

Éducation

À l'âge de dix-huit ans, Sydenham est entré au Magdalen College à Oxford. Très rapidement, il semble avoir interrompu ses études au collège et il a servi un temps comme officier dans l'armée du parlement au cours de la Première révolution anglaise. Il a terminé ses études à Oxford en 1648 et obtenu son diplôme de bachelier en médecine et, à peu près en même temps, a été élu membre du All Souls College. Il lui a fallu attendre près de trente ans de plus pour obtenir le diplôme de Docteur en médecine en 1676, non pas à Oxford, mais au Pembroke College de Cambridge, où son fils aîné était alors étudiant.

Après 1648, il semble qu’il ait passé quelque temps à étudier la médecine à Oxford, mais il reprend bientôt le service armé et en 1654, il reçoit une somme de 600 livres à la suite d'une requête adressée à Oliver Cromwell, soulignant les arriérés dus à ses deux frères tués au combat et rappelant à Cromwell qu’il avait lui-même fidèlement servi le Parlement et versé également son sang.

En 1655, il quitte ses compagnons d’études à All Souls, se marie et part étudier la médecine à Montpellier. En 1663 il passe les examens du Collège des médecins pour obtenir le permis d'exercer à Westminster et dans un rayon de 6 milles à la ronde, mais il est probable qu'a ce moment il résidait déjà à Londres depuis quelque temps. Cette qualification minimale et indispensable à la pratique de la médecine est le seul lien qui s’établira entre Sydenham et le Collège des médecins pendant toute la durée de sa carrière.

Il semble avoir suscité la méfiance de certains membres de la faculté parce qu'il était trop novateur. Dans une lettre à Jean Mapletoft, il fait référence à un groupe de détracteurs qui vitio statim vertunt si quis novi aliquid, ab illis non prius dictum vel etiam inauditum, in medium proferat (qui se détournent brusquement si quelque chose est nouveau ou si quelqu’un doit divulguer quelque chose qui n'avait pas déjà été dit ou entendu ) et, dans une lettre à Robert Boyle, écrite un an avant sa mort (et c’est le seul exemplaire authentique d’un texte écrit de sa main en anglais encore disponible), il explique J'ai le bonheur de guérir mes patients, du moins, d’avoir peu d’erreurs à me reprocher, mais [je] ne peux me vanter d’échanger une correspondance suivie avec d'autres professeurs de la faculté .... Bien que je soit pris par mes tentatives de réduire ma pratique à une plus grande simplicité, et d’en laisser au passage une partie à Charing Cross , je constate qu’ils se contredisent eux-mêmes, et voudraient que le monde croit que je peux leur prouver davantage de choses qu’ils ne pourraient le faire à mon égard.

Sydenham s’est attiré l'amitié chaleureuse de certains des hommes les plus importants de son époque, tels que Boyle et John Locke.

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