Le thermalisme se définit comme étant l’ensemble des moyens médicaux, sociaux, sanitaires, administratifs et d’accueil, mis en œuvre pour l’utilisation, à des fins thérapeutiques, des eaux minérales et thermales, des gaz thermaux et des boues. Le mot thermalisme implique que soit utilisée une eau dont les vertus curatives sont reconnues par le corps médical.
C'est en 1950 que les soins thermaux sont pris en charge par la Sécurité Sociale. Cet organisme prend en considération chaque station thermale et contrôle l'eau pour qu’il y ait zéro bactérie. Ce processus est tellement respecté qu’au moindre élément pathogène présente dans l’eau, il y a fermeture du centre. Même les hôpitaux n’ont pas un code d’hygiène autant poussé. Chaque établissement de soins doit être agréé dans le traitement d’une ou plusieurs orientations thérapeutiques et tous doivent être conventionnés par la Sécurité Sociale.
Il existe en France 115 établissements implantés sur 102 sites. Plus de 500 000 patients effectuent une cure chaque année en France.
On recense plus de 1 200 sources d’eaux thermales en France. Leur composition chimique particulière leur confère des vertus thérapeutiques reconnues par l’Académie de Médecine. Ce statut leur donne des obligations, puisqu’elles doivent être délivrées pures, dans l’état où elles se trouvent à l’émergence, et stables dans le temps.
Le patient sera orienté vers un centre thermal ayant recours à une eau adaptée à sa pathologie selon sa composition minérale.
On classe les eaux minérales en cinq grandes catégories (bicarbonatées, sulfatées, sulfurées, chlorurées et oligo-métalliques faiblement minéralisées) et on les utilise dans douze orientations thérapeutiques.
Créé en 2002, le Conseil National des Exploitants Thermaux, seul syndicat professionnel de la branche, regroupe la quasi-totalité des établissements thermaux. Son objectif est de travailler à la modernisation et à l’amélioration de la médecine thermale.
Pour cela il s’est engagé dans une démarche destinée à prouver l’intérêt médico-économique du Thermalisme, en lançant plusieurs études permettant de valider scientifiquement le Service Médical Rendu (SMR) des cures.
La cure thermale la plus pratiquée est la cure médicale prescrite, prise en charge (en partie) par la Sécurité sociale. Cette cure est prescrite par un médecin traitant, généraliste ou spécialiste. Elle se déroule sur trois semaines, dont 18 jours de traitement. C'est un médecin thermal qui prescrit les soins (quatre soins obligatoires par jour en rhumatologie), voire une pratique alimentaire adaptée dans les stations traitant la nutrition, à l'arrivée du curiste dans la station thermale et qui le suit pendant toute la cure (trois visites médicales sont obligatoires durant le séjour).
Au-delà des utilisations médicales et thérapeutiques, il existe également un thermalisme d'agrément soit dans les établissements de cure, soit dans des établissements de balnéothérapie installés le plus souvent dans les grandes villes. Ces derniers sont sans lien avec la médecine et ne sont pas non plus liés à l'existence de sources thermales naturelles.
Ces cures libres médicalisées ou des séjours de remise en forme, d'une durée d'un week-end (minicures), d'une semaine ou plus.
Certains de ces établissements proposent à leur clients différentes installations telles que bains de vapeur, sauna finlandais, bains à remous, etc.
Il existe beaucoup de soins différents, l'hydromassage, le modelage, la brumisation, le Cellu M6, la pressothérapie, les piscines à jets ciblés,...