Un test de féminité est un test pratiqué lors des compétitions sportives pour déterminer si les sportives professionnelles ne seraient pas des hermaphrodites ou des femmes androgynes.
Les athlètes qui échouent au test de féminité ont la possibilité de voir leur cas réexaminé par une commission d'experts après deux ans et un traitement adéquat.
En 440 avant J.-C., Kallipateira s’infiltre en cachette aux Jeux olympiques sous le déguisement d'un entraîneur pour voir gagner son fils, et les hommes inventent le premier test de genre sexuel afin de tenir les femmes à l’écart : les sportifs concourent nus.
Adopté en 1966 au championnat d'Europe d'athlétisme, pour cause de suspicion que des athlètes féminines originaires d'Union soviétique et d'Europe de l'Est soient en réalité des hommes, le test de féminité sera introduit pour la première fois aux Jeux de Mexico en 1968. Bien qu'elle concerne en premier lieu les Jeux olympiques, la détermination du sexe peut concerner n'importe quel évènement sportif. Toutefois, elle est plus nettement utilisée dans les compétitions sportives internationales de haut niveau.
Selon Jean-Pierre de Mondenard, pour cause de prise de testostérone, en 1964, « lors des Jeux de Tokyo, 26,7 % des athlètes médaillées d'or n'étaient pas des femmes authentiques ».
De nos jours, la détermination du sexe implique typiquement des gynécologues, endocrinologues, psychologues et internistes.
Les tests de féminité ont été pratiqués jusqu'aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996, mais ne le sont plus, ayant été officiellement abolis par le CIO en 1999 à la suite d'une résolution passée en 1996 lors de la Conférence mondiale du CIO sur les femmes et la santé
L'Association internationale des fédérations d'athlétisme cessa aussi de pratiquer ces tests, en 1991. Toutefois, le Conseil olympique asiatique les pratique toujours.
Les nouvelles règles permettent aux transsexuels de concourir aux Jeux olympiques après avoir subi un changement de genre chirurgical complet, été légalement reconnus comme membres du sexe choisi, et avoir suivi deux ans de thérapie hormonale.