La vaste majorité des Terre-Neuviens parle l'anglais. On retrouve à Terre-Neuve une population largement de descendance irlandaise et anglaise. Une division sociale et politique importante existait autrefois entre catholiques et protestants, mais cela n'est généralement plus le cas aujourd'hui. Sur la côte ouest, dans la région de Stephenville, on trouve encore de rares îlots de langue française, parlée par les descendants de pêcheurs français, souvent des terre-neuvas, qui s'y étaient installés (voir français terre-neuvien).
Terre-Neuve a une riche tradition folklorique dans laquelle la musique trouve une place importante. La musique Terre-Neuvienne traditionnelle a une sonorité qui lui est propre, dans laquelle ressort clairement l'héritage celtique irlandais. La culture insulaire Terre-Neuvienne se distingue fortement de celle du reste du Canada et, à un degré un peu moindre, de celle du Labrador.
Il existe à Terre-Neuve quelques agglomérations d'indiens Micmacs, datant d'après la colonisation européenne. La plus importante est la réserve de Conne River dans le sud de l'île. La population indigène originelle de Terre-Neuve, les Béothuks, au départ peu nombreuse, s'est éteinte en 1829, pour un ensemble de raisons dont plusieurs ont à voir avec la colonisation européenne.
La sarracénie pourpre, plante insectivore, est la fleur qui a été choisie par la reine Victoria qui souhaitait la faire graver sur le premier penny de Terre-Neuve. Elle figura jusqu'en 1938 sur les pièces de cette province. Elle fut désignée comme emblème floral en 1954.
La faune insulaire est assez typique des régions nordiques de l'Amérique du Nord, mais notons au passage la population d'élans d'Amérique (aussi appelés orignaux) qui a été introduite comme source de nourriture mais s'est développée de manière presqu'incontrôlée en l'absence de prédateur autre que l'homme.