Lors d'un changement de base, le tenseur métrique se transforme de la manière suivante ( M est la matrice de passage d'une base dont on connait la métrique g vers une autre base ):
ou en notation matricielle:
La longueur d'un segment d'une courbe paramétrée par t partant du point a et arrivant au point b est définie par :
où (x1(t),...,xn(t)) est l'équation décrivant cette courbe dans le système de coordonnées local.
On l'écrit souvent avec la notation :
L'angle θ entre deux vecteurs tangents u et v est défini par :
Note: En coordonnées rectilignes, les vecteurs ne sont pas nécessairement tangents.
Dans un espace euclidien à 2 dimensions, et en prenant un repère cartésien orthonormé, le tenseur métrique est :
et la longueur d'une courbe vaut :
On se propose de calculer le tenseur métrique pour un espace euclidien et le système de coordonnées sphériques. Les équations suivantes nous donnent les coordonnées (x,y,z) exprimées dans un repère orthonormé cartésien en fonction des coordonnées sphériques (r,θ,φ) (voir ci-dessous).
On peut maintenant écrire la matrice jacobienne :
Le tenseur métrique est le produit de la matrice jacobienne transposée et de la jacobienne :
Plan euclidien, coordonnées polaires : (x1,x2) = (r,θ)
Espace euclidien, coordonnées cylindriques : (x1,x2,x3) = (r,θ,z)
Espace euclidien, coordonnées sphériques : (x1,x2,x3) = (r,θ,φ)
Espace de Minkowski, espace-temps plat (relativité restreinte) : (x0,x1,x2,x3) = (ct,x,y,z)
Métrique de Schwarzschild (solution particulière de la relativité générale, l'espace est ici courbé) : (x0,x1,x2,x3) = (ct,r,θ,φ)
Le produit contracté du tenseur métrique et de sa dérivée partielle change de signe lorsqu'on remonte les indices d'un terme du produit et que l'on descend les indices de l'autre terme :
La matrice gij est l'inverse de la matrice du tenseur métrique gij :