Ténosynovite - Définition

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Diagnostic différentiel

  • La simple palpation écarte deux diagnostics différentiels bien théoriques : le syndrome du croisement et la neuropathie par compression de la branche superficielle du nerf radial anciennement névrite radiale de Wartenberg.
    • Le syndrome du croisement correspondrait à une tendinite des radiaux en rapport avec une inflammation de la bourse séreuse située entre les tendons des radiaux et celui du long adducteur du I.
      • La douleur est plus proximale, à environ 3 travers de doigt au-dessus de la styloïde, et la palpation s’accompagne souvent d’une crépitation profonde.
    • La névrite radiale de Wartenberg résulte d’une compression de la branche superficielle sensitive du nerf radial par les tendons du long abducteur et du court extenseur du I.
      • La douleur, à type de brûlure, s’accompagne de paresthésies dorsales du poignet à la base du pouce.
      • Un signe de Tinel serait présent à deux travers de doigt au-dessus de la styloïde radiale.
      • L’examen électrophysiologique (?) montre une diminution des vitesses de conduction nerveuse sensitive,

A noter que la névrite de Wartenberg s’accompagnerait dans près de la moitié des cas d’une ténosynovite de de Quervain.

  • Styloïdite radiale (cal osseux cunéen externe, ostéome ostéoïde) bien exceptionnels, pourraient donner le change avec une ténosynovite (non sténosante ?) de de Quervain.
  • Enfin, l'association avec une authentique rhizarthrose de tableau bien différent (trapézo-métacarpienne) n'est pas connue (De Quervain affection de la rétroposition du sujet laxe ?).

Imagerie

Néanmoins lorsqu’il existe non pas un doute quant au diagnostic de ténosynovite, mais une cause rarissime (d'une affection déjà elle même assez rare), l’imagerie peut être utile. La radiographie, le plus souvent normale, peut certes parfois montrer une saillie (palpable, visible !)de la styloïde hypertrophiée dans les parties molles adjacentes.

Un cal vicieux ou non, cunéen externe ou un exceptionnel ostéome ostéoïde seraient une bonne indication à la radio classique...

L’échographie dans une forme habituelle ne ferait que confirmer les données de la palpation (!) : inflammation tendineuse par la lame liquidienne englobant les tendons...

L’IRM, indication de luxe excessive[1], permettrait quant à elle d’objectiver l’atteinte tendineuse et synoviale, et la variante anatomique (gaine propre de l'EPB) "en cause".

Prise de sang et microbiologie

Il n’y a pas de syndrome inflammatoire biologique à l’exception de rares cas où la ténosynovite est associée à un rhumatisme inflammatoire ou à une origine infectieuse avec note inflammatoire.

Résultats

Quoi qu'il en soit, le résultat de la libération de la ou des coulisses propres serrées est en général très probant à très long terme avec disparition des douleurs et négativation plus ou moins rapide et définitive de la manœuvre de Flinkelstein.

Le risque de luxation du tendon du muscle court extenseur du pouce même en l'absence de suture sous-cutanée de la berge aurait été très exagéré.

Lors de cette intervention, des anomalies tendineuses qui favoriseraient l’apparition de la ténosynovite sont fréquemment retrouvées par tous les chirurgiens qui en ont opéré suffisamment non pas tant subdivision en plusieurs faisceaux du tendon du long abducteur, que compartimentation de la première loge par un septum sagittal et gaine propre de l'EPB.

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