Teinture - Définition

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Opérations de finissage et apprêts mécaniques.

Après teinture et séchage, les pièces subissent un contrôle intermédiaire avant de passer au stade de la finition. La finition en textile se nomme " APPRÊT "

Les principaux apprêts demandés sont tributaires de la destination du textile ou de la mode.

Par exemple, les sous vêtements sont adoucit et parfois traités avec un fongicide. Les tissus d'ameublement avec des charges leur donnant un effet plombant (tenture). Le linge de table, les vêtements de dessus, etc répondent tous à des demandes spécifiques et ces demandent varient d'un client à l'autre.

L'apprêteur est un métier aussi difficile que teinturier dans la mesure où à son niveau tout est encore plus subjectif.
Il doit être a même de gérer non seulement les propriétés mécaniques et physiques du textile mais aussi son toucher, sa main, son gonflant, sa douceur, sa sensation de toucher gras ou sec etc.

D'un client à l'autre ces notions changent, parfois trsè fortement.

Note : dans les petites et moyennes entreprises le teinturier est également l'apprêteur.

Ensuite commence suivant le cas les apprêts mécaniques.

Aucune atelier d'apprêt ne possède toutes les machines d'apprêt.

Foulardage

  • But : Distribuer le bain d'apprêt uniformément sur tout la largeur et la longueur du bain de teinture à traiter.
  • Comment : La principale machine pour apprêter est le foulard d'apprêt. (identique aux autres foulards utilisés en teinturerie)
  1. Un foulard est constitué des éléments suivant : une bachole (simple ou double) qui contient le bain d'apprêt.
  2. Un tablier (qui recueille l'excédent de bain et le dirige vers la bachole),
  3. Un foulard deux ou trois rouleaux revêtus de caoutchouc spéciaux.
  4. Une cuve de préparation du bain d'apprêt est couplé à la bachole, via un dispositif de niveau constant dans la bachole.

Pour laisser sur la matière textile la quantité voulue de produits d'apprêt, il faut tenir compte de la concentration du bain de foulardage et du taux d'exprimage (de 20 à 40 tonnes au cm²).

Ramage

  • But : Séchage de la marchandise foulardée, avec simultanément mise à largeur constante de la marchandise.
  • Comment :
  1. Après le foulardage, la marchandise est dirigée vers l'entrée de la "RAME".
  2. Un dispositif d'introduction place les lisières du tissu sur des picots ou dans des pinces,
  3. Le tissu en avançant est mis en largeur, sur ou sous alimenté et passe ainsi dans différentes chambres chauffées.
  4. Suite à l'évaporation de l'eau, la matière active déposée sur la marchandise se fixe.
  5. Dans certains cas pour obtenir une fixation de l'apprêt, on a recours à un traitement à une température plus élevée.
  • C'est ce que l'on appelle la condensation ou la polymérisation.
  • But : faire fusionner entre elles et dans toutes les directions l'apprêt qui a été déposé et séché sur la marchandise.
  • Comment :
  1. Cela se pratique soit sur la même machine lorsqu'elle est longue assez (2 chambres pour le séchage, 3 chambres pour la polymérisation),
  2. Par un second passage à sec à une température plus élevée
  3. Sur une polymériseuse séparées (du type armoires ou tambours chauffants).

Ensuite commence les manipulations avec les machines d'apprêts. Ces traitements sont facultatifs.

Dérompage

  • But : Casser la raideur du textile à la sortie des machines d'apprêts.
  1. Comment : Le tissu passe au travers d'une succession de bâtons cloutés, la tension aidant, les clous cassent le film d'apprêt qui a été déposé sur le tissu.
  2. On obtient ainsi un toucher moins plat.

Calandrage

  • But : le calandrage confère au tissu un toucher particulier et qui varie selon le cas.
  1. Comment : une calandre est constituées de deux cylindres métalliques auxquels on peut appliquer des pressions importantes. Le tissu passe au large entre les cylindres.
  2. Dans certains cas, il y a 3 cylindres superposés donc un double passage.

Tondage

  • But : couper les fibres qui se trouve à la surface du tissu afin de faire ressortir la texture du tissage. L'effet est moins prononcé que celui procuré par le flambage.
  1. Comment : le tissu à traiter passe au large et sous tension au travers d'une machine qui possède un ou deux couteauxsur toute la largeur de la machine. En passant le tissu épouse la forme du couteau, qui tourne à une très grande vitesse en coupant les poils superficiels.
  2. Il y a une seconde méthode dans laquelle le tissu passe sur une arête et le couteau rase les fibres qui sont redressées. La coupe est plus profonde qu'avec l'autre méthode.
  1. Le velours est également obtenu grâce au tondage de tissu spécialement conçu à cette fin.

Brossage

  • But : éliminer les déchets de tondage et orienter le poil dans le sens voulu.
  1. Comment : passage du tissu tondu au travers de brosses tournant à grande vitesse, un aspirateur recueille les poussières. Cet élément fait généralement partie de la tondeuse.

Décatissage

  • But : Enlever un certain brillant que la matière a pu avoir suite au calandrage, et donne un touché lourd et plombant.
  1. Comment : deux méthodes continue ou discontinue.
    1. La méthode discontinue : le tissu est enroulé en spirale dans un épais doublier. Ce doublier est fixé sur un cylindre perforé, on injecte de la vapeur directe et on laisse reposer. Ensuite on déroule le doublier en récupérant la marchandise.
    2. La méthode continue : le tissu passe entre un cylindre et un doublier avec injection de vapeur, l'effet obtenu est moins marqué qu'avec l'autre méthode.

Plissage

  • But : Former de plis régulier et permanents sur polyamide. Machine dont l'emploi est tributaire de la mode.
  1. Comment : le tissu passe sur une table bien plate, une lame chauffée s'enfonce régulièrement sur le tissu et provoque ainsi une

succession de plis qui fournissent un plissé.

Ratinage

  • But : obtenir des petites boules à la surface du tissu. Machine dont l'usage est tributaire de la mode.
  1. Principe : le tissu passe sur plusieurs cylindres munis de petites plaquettes abrasives. Chacune reçoit un mouvement éliptique qui provoque la formation des petites boules. Le tissu est lainé au préalable.

Lainage

  • But : Former à la surface du tissu un molleton fort épais. Se pratique sur tricot charmeuse. Par exemple pour robe de nuit
  1. Comment : La machine possède un gros cylindre métallique, tout autour de celui-ci il y a des cylindres de petits diamètre revêtus de carde. Le gros cylindre tourne, les petits cylindres tournent beaucoup plus vite, le tricot passe au-dessus, les fils flottants sont arrachés par les cardes. Plusieurs passages sont nécessaires.
  2. Préalablement ce tissu aura été adoucit avec un agent gonflant de manière à ce que le fil flottant soit aisément gratté par les cardes. Anciennement, on utilisait des chardons pour cet usage.

Grattage

  • But : Former à la surface du tissu un molleton. Par exemple, le tissu pour pyjama, les chemises à carreaux canadienne.
  1. Comment : voir lainage, mais ici c'est un tissu qui est traiter.

Émerisage

  • But : Former à la surface du tissu une apparence veloutée, appelée "peau de pêche"
  1. Comment : le tissu passe sur différents cylindres tournant sur eux mêmes et revêtus d'une matière abrasive de granulométrie différente.
  2. On commence par le plus gros pour finir par le plus fin.

Glaçage

  • But : Former sur une ou deux faces d'un tissu synthétique une surface aussi plate que possible, pour obtenir un brillant prononcé.
  1. Comment : l'appareil est une calandre avec des cylindres parfaitement lisses, ils sont chauffés au gaz par l'intérieur. L'action combinée de la pression et de la chaleur provoque l'aplatissement des fils constituant le tissu. A la base un fil est cylindrique, vu sa thermoplasticité le fil s'écrase donnant ainsi un aspect global plus brillant. Le nombre de passage dépend de l'effet souhaité. Par exemple les KW.

Moirage

  • But : Produire à la surface du tissu un aspect trouble (genre tâche de pétrole sur de l'eau)
  1. Cet effet est recherché pour certaines robe du soir, ou pour les doublures. Sinon, le moirage est un défaut.
  2. Comment
Le tissu passe tissu sous tension entre des cylindres chauffés avec une friction.
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