Les chasseurs traditionnels soviétiques chassaient le Tamia de Sibérie et attiraient les mâles en imitant le cri de la femelle en chaleur.
Des Tamias de Sibérie provenant du Japon et de Corée furent importés en Grande-Bretagne avant 1971 et ont été reproduits depuis lors en captivité par des éleveurs.
Légalement, en France Tamias sibiricus n'est pas mentionné dans la Liste des animaux domestiques selon la législation française, l'animal est donc juridiquement considéré par défaut comme un animal sauvage. Légalement, on ne peut donc ni en élever ni en vendre si on n'a pas le certificat de capacité. De même, théoriquement, on ne peut céder ou vendre un écureuil de Corée qu'à des personnes possédant ce certificat. En Belgique, en revanche, cette espèce est inscrite sur la liste positive, publiée en 2002, des 42 espèces autorisées à la possession individuelle sur ce territoire
Le Tamia de Sibérie est rarement présenté dans les zoos. Il en existe un couple au Zoo de Berlin, élevé en terrarium bien planté.
Les Tamias de Sibérie sont appréciés comme animaux de compagnie uniquement par les amateurs avertis. En effet, la cause principale de l'abandon d’individus dans la nature est la lassitude des propriétaires, ne supportant sans doute plus l'activité intense, l'agressivité éventuelle ou les cris stridents de ces animaux.
Pour conserver un Tamia de Sibérie en captivité avec succès il faut respecter quelques principes de base: ne pas le confier aux enfants à cause des risques de morsures, être patient et motivé. A moins de disposer d'une très grande volière, c'est plutôt un animal solitaire à qui l'on doit offrir une vaste cage, 100x50x100cm mimimum, équipée aussi bien pour grimper que pour creuser. On doit maintenir une température d'une vingtaine de degrés, lui offrir des bains de sable à Chinchilla, respecter ses rythmes de sommeil, notamment du calme le soir, et lui permettre de sortir dans une pièce sécurisée pour faire de l'exercice ou, à défaut, placer une roue dans la cage.
En plus des graines spéciales pour écureuils de Corée et des fruits, branchages et légumes, secs ou frais, appropriés, il faut leur assurer un apport de sels minéraux sous forme de pierre à lécher et de protéines, en ajoutant régulièrement des vers de farine, des oeufs durs ou de la viande crue, à leur ration quotidienne..
Les autres conseils de santé et d'hygiène à respecter sont à peu près les mêmes que pour les autres rongeurs maintenus en captivité.
La reproduction des Tamias de Sibérie en captivité obéit très certainement aux mêmes mécanismes de régulation des populations que dans la nature. Elle est favorisée par une grande cage et un sevrage rapide des jeunes. Elle est en revanche moindre s'il y a d'autres rongeurs dans le voisinage et en période de long éclairement. Un sevrage à 6 semaines et demi au lieu de 8 permet à la femelle d'avoir une seconde portée dans l'année. Une plus grande cage permet d'obtenir des portées avec plus de petits à chaque fois. Un régime à base de graines, de fruit secs, de fruits et légumes frais est également un facteur favorable.
Les Tamias de Sibérie sont élevés avec succès en semi liberté dans des volières extérieures, comportant une partie abritée et un sol qu'ils peuvent creuser. Ils peuvent alors y vivre en colonie et supporter en hiver des températures basses.
Si les tamias sont élevés dans un espace vaste et propre, avec une nourriture équilibrée, ils ont peu de problèmes de santé. Ils peuvent vivre jusque l'âge de 10 ans.
Les affections rencontrées sont :
Problèmes digestifs :
Dans les cages standard ils sont très sensibles aux courants d'air et aux variations de température, occasionnant :
Les troubles urinaires et génitaux ne sont pas rares:
Parfois une hypocalcémie qui se manifeste par des troubles musculaires et nerveux durant la période d'allaitement, ou, pour une cause inconnue, chez les jeunes mâles.
Plus rarement :
Le tamia est aussi sujet aux allergies.
Le Tamia de Sibérie est naturellement de couleur brun-roux strié de brun-noir.
Une mutation colorée, dite « diluée », au pelage presque blanc strié de beige très pâle, est apparue en captivité à la suite de croisements consanguins. Ces individus ont des yeux rouges. Ce ne sont pas des albinos vrais car leur fourrure n'est pas parfaitement blanche et leurs yeux sont d'une teinte plus foncée.