Petit singe-lion à tête dorée | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Classe | Mammalia | ||||||||
Ordre | Primates | ||||||||
Famille | Callitrichidae | ||||||||
Genre | Leontopithecus | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Leontopithecus chrysomelas (Kuhl, 1820) | |||||||||
Statut de conservation IUCN : | |||||||||
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Le Petit singe-lion à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas) est une espèce de primate de la famille des Callitrichidae.
Est du Brésil. Sud du Bahia, entre le Rio das Contas (14°S) au nord et le Rio Jequitinhonha (15°30’S) au sud. Très rare entre les Rios Pardo et Jequitinhonha. À l’ouest jusqu’au Rio Acara. Également présent dans l’extrême nord-est du Minas Gerais (municipalités de Jôrdania et Salto de Divisa), sur 2% de la distribution. Sur une aire totale estimée à 19 462km².
Sympatrique du titi masqué du sud du Bahia (Callicebus melanochir), du capucin à poitrine jaune (Cebus xanthosternos) et du hurleur brun du nord (Alouatta guariba guariba). Cohabite parfois avec l’ouistiti du Bahia (Callithrix kuhlii), les deux primates formant d’éphémères troupes mixtes.
Forêt de plaine sempervirente et semi-décidue, de préférence primaire, à condition qu’il y ait toujours une abondance de broméliacées. Les forêts riveraines et marécageuses constituent des habitats importants pour cette espèce. Parvient à survivre dans les plantations de cabruca (cacaoyers plantés dans le sous-bois de la forêt primaire, sans la raser). Jusqu’à 112m d’altitude.
Corps 26cm (de 24 à 30cm). Queue 38cm (de 36 à 40 cm). Poids de 540 à 700g (M) et de 480 à 590g (F).
Le plus massif de tous les callitrichidés. Fourrure soyeuse noire sauf la crinière et la fraise (toutes deux abondantes), les avant-bras, les pieds et mains et la face supérieure de la première moitié de la queue qui sont de couleur dorée. Zone dorée à peine visible au bas de la cuisse. Face nue et relativement sombre.
De 4 à 17/km² (RB d’Una). 4,5/km² (de 2,2 à 10,5/km² ), dans tout le sud du Bahia.
De 66 à 86ha (RB d’Una, d’après Dietz) et chevauche peu celui des voisins (7%). 123ha (RB d’Una, d’après Raboy et Dietz) et passe la moitié de son temps dans 11% de son territoire. 94,6ha (dans tout le sud du Bahia). Très agressif à l’égard des congénères étrangers, il les chasse de son territoire exclusif, leur montre ses dents aiguisées en poussant des hurlements suraigus.
Diurne. Arboricole.
Frugivore-faunivore-exsudativore. Soixannte-dix-neuf espèces de plantes appartenant à trent-deux espèces différentes (d'après Raboy et Dietz). Budget alimentaire végétal (d'après Rylands) : fruits (de 74 à 89%) et fleurs et résines (de 18 à 31%). Nectar du manglier blanc bulandi (Symphonia globulifera) entre août et novembre. Gousses gluantes du visgueiro (Parkia pendula). Insectes et lézards traqués sur l'écorce, dans les trous d'arbres ou les crevasses. De petits oiseaux figurent parfois à son menu, menus volatiles dont les chants trillés sont assez semblables aux cris de ce primate !