Tamarin de Goeldi - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Communication

Communication orale

Répertoire vocal d’une quarantaine de sons.

Le cri de coordination longue-distance est un sifflement ultrasonique de 3-4s qui porte à environ 100m, composé d’une douzaine d’impulsions sonores trillées de durée croissante et d’intensité décroissante (fréquence de 6 à 10 kHz), utilisé dans les groupes mixtes callimico-tamarin. Un appel, parfois répété, de 6 à 8 fortes notes ascendantes, la dernière pouvant être répétée de nombreuses fois, est utilisé dans une situation d’isolement mais aussi pour réduire la tension (rencontre agonistique).

Un gazouillis fait de longues séries de simples notes de plus en plus déconnectées, variable en volume, émis bouche ouverte ou fermée, par tous les membres, est utilisé pour maintenir la cohésion du groupe, durant les déplacements, le repos, l’alimentation, la communication mère-enfant ; un appel produit dans le même type de contextes est un sifflement fait de deux notes ascendantes qui sert entre autres à communiquer l’identité, la position et l’activité de l’émetteur.

Les deux types de cri d’alarme sont des appels détonants ‘tchuck’ , courts et bas (entre 1,6 et 2,5kHz, il entraîne une réaction de contre-attaque, entre 2,6 et 5,2kHz il entraîne au contraire l'immobilisation de l’animal), émis pour alerter le groupe ou menacer un intrus. En cas d’énervement, il donne des ‘chik chik’, pelage hérissé. L’on entend un ‘truuu’ lors des interactions agonistiques, assorties de mouvements de langue. Sifflement doux monosyllabique, émis bouche close ou mi-close (pouvant être nasal), répété à intervalles longs et émis par tous les membres du groupe pour rasséréner le couple ou la famille. Sifflement court, aigu et modérément puissant, émis bouche close ou mi-close dans un contexte alimentaire et de mouvement. Cri long et perçant émis pour signaler une menace ou prévenir le groupe ou attirer l’attention, appel le plus puissant du répertoire et qui entraîne la fuite, l’attaque ou la prise en main des enfants. Chant émis bouche grand ouverte et cou tendu, long, puissant et rythmique, fait de notes successivement ascendantes, plates et descendantes, émis lors des séquences de marquage, lors de la découverte d’un site alimentaire ou à la vue d’un enfant mort.

L’enfant pousse des cris longs, puisants et répétés ‘chrr’, bouche ouverte et dents parfois visibles, sa mère y répondant en l’allaitant, en partageant sa nourriture, en le touchant ou en contraire en se retirant.

Communication visuelle

Rentre et tire la langue bouche quasi-close ou bien expose ses dents bouche grand ouverte pour véhiculer une menace intense, obligeant le récepteur à s’éloigner, à s’enfuir ou à contre-attaquer. Dévisagement de menace, yeux grand ouverts. Le froncement des sourcils, associé au plissement du museau et à une piloérection de la couronne, communique une menace modérée. Posture bipède, avec mains libres, sourcils froncés, piloérection du corps et/ou de la queue, communiquant une menace offensive. Posture bipède, les mains accrochées à un support vertical, regard fixe, en réponse à une menace direct d’intrus ou à un cri d’alarme, entraînant le retrait ou le rapprochement des congénères. En colère, un sujet dominant fait le « gros dos » tel un chat, membres tendus, avec sourcils froncés et piloérection (afin d’apparaître plus grand). Grimace d’apaisement produite par les subordonnés. Sollicite le toilettage en se tapissant tête plus basse que la croupe ou en position assise en déroulant et enroulant sa queue.

Communication olfactive

Debout sur ses quatre pattes, fait aller et venir sa queue sur le dessous du corps pour l’enduire d’urine et de sécrétions brun clair issues des glandes anales et sternales, comportement fréquent réservé aux adultes et servant au marquage du domaine et du dortoir, au marquage auto-personnel, à stimuler le toilettage et la copulation. Le balayage de la queue peut se limiter à la seule zone anogénitale. Frottement de la tête, des épaules et/ou du dos contre un support vertical, réservé aux adultes, assorti ou non d’un éternuement, comportement modérément commun à fin territoriale. Frottement du nez sur les branches, assorti ou non d’un éternuement, comportement commun utilisé dans divers contextes (délimitation territoriale, diminution de la tension individuelle, rejet d’un congénère). Frottement anal sur un substrat horizontal en position assise, réservé aux adultes, produit d’abord par le mâle dominant, à fin territoriale ou dans un contexte agonistique (peut être accompagné de cris dans ce dernier cas). Frottement sternal (rare) sur un substrat horizontal. Frottement pubien-abdominal, à fin territoriale chez le mâle adulte et pour montrer sa réceptivité chez la femelle en chaleur.

Communication tactile

Allogrooming réciproque fréquent, souvent à la mi-journée. Utilise les mains, parfois les dents et la langue pour nettoyer les poils. Le groomer toilette surtout la selle, le dos, les flancs, l’extérieur des cuisses et certaines parties du visage, et mordille parfois la glande sternale. Le toilettage des petits atteint son climax à quatre semaines et c’est le plus souvent la mère qui s’en charge. Deux individus s’assoient fréquemment côte à côte pour se réchauffer et se rassurer.

Page générée en 0.110 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise