La notion de « systèmes transdermiques » désigne toutes les formes de moyens de diffusion de médicament au travers de la peau (ex : Patch adhésif à appliquer sur la peau, et qui diffusera une certaine dose de produit dans le corps via le sang ou la lymphe grâce à la chaleur corporelle et à la solubilité du produit). Pour être plus discrets, ils ont généralement la couleur de la peu (d'un occidental moyen).
Une version dérivée de ce produit, à l'étude est un patch de vraie peau, greffée après avoir été génétiquement modifiée pour produire une hormone ou une substance d'intérêt médicamenteux.
Un des avantages de la voie transdermique d'administration d'un médicaments (sur les autres types, comme par voie orale, topique, etc, ) est de permettre une libération lente et contrôlée du médicament.
Une limite à ce traitement cependant est que la peau est une barrière très efficace. Une grande variété de produits pharmaceutiques peut néanmoins être dispensée par voie transdermique, mais certaines macromolécules telles que l'insuline sont trop grosses pour passer à travers la peau..
Certaines molécules pharmaceutiques doivent être combinées avec un solvant (alcool par exemple) dans le patch pour augmenter leur capacité à pénétrer la peau. D'autres seront appliquées à différentes parties du corps (comme la nitroglycérine).
Avant que ces patch n'arrivent sur le marché, ils doivent être soigneusement étudiés et testés. La réaction (cinétique) du médicament à la température est notamment testée au moyen de "cellules de diffusion de Franz" (Franz Diffusion Cell systèmes)
Une bande adhésive de Fludroxycortide imprégnés de colle avait été développée et vendue aux Etats-Unis comme " bandes Cordran ®" pour le traitement de la peau elle-même ; On a constaté que le fludroxycortide (stéroïde) était est absorbé par la peau et diffusé par voie générale, mais ce n'était pas l'action initialement visée.
Le premier patch médicamenteux commercialisé a été approuvé par la FDA (Food and Drug Administration) aux États-Unis en Décembre 1979. Ils administraient de la scopolamine contre le « mal des transports » (cinétose).