Neurosciences |
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Niveaux d'analyse |
Moléculaire • Synaptique • Neuronal • Réseau neuronal • Organique • Systémique |
Méthodes |
Imagerie cérébrale • Électrophysiologie • Lésion cérébrale • Intelligence artificielle |
Branches d'études |
Neuroanatomie • Neurophysiologie • Neuroendocrinologie • Psychophysiologie • Neurosciences cognitives • Neurosciences sociales • Neuropsychologie • |
Concepts majeurs |
Neurone • Potentiel d'action • Synapse • Neuromédiateur • Plasticité neuronale • Plasticité synaptique • Précablage • Réflexe • Récompense • Cognition • Modularité de l'esprit |
Chercheurs |
Ramón y Cajal • C.S. Sherrington • P. Broca • J. Olds • J. LeDoux • D.H. Hubel • T. Wiesel • E. Kandel • J.P. Changeux |
Champs d'application |
Neurologie • Neurochirurgie • Neuropsychologie • Psychiatrie • Neuropharmacologie • Chronobiologie • |
Voir aussi |
Le portail • Le projet • Catégorie Neurosciences |
Le système nerveux autonome (aussi appelé système nerveux (neuro-)végétatif ou système nerveux viscéral) est la partie du système nerveux responsable des fonctions automatiques, non soumise au contrôle volontaire. Il contrôle notamment les muscles lisses (digestion, vascularisation...), les muscles cardiaques, la majorité des glandes exocrines (digestion, sudation...) et certaines glandes endocrines. Le système nerveux autonome ou viscéral contient des neurones périphériques mais aussi centraux (cf plus bas).
Le maintien de l’équilibre du milieu intérieur, ou homéostasie, implique des interactions complexes entre des aspects physiologiques et comportementaux. C'est Langley qui ,en 1903, introduit la notion de système nerveux autonome pour décrire la composante du système nerveux en charge de cette fonction, en opposition à des neurones contrôlant volontairement ou consciemment des fonctions telles que le mouvement d’un membre. Langley décrivait le système nerveux autonome comme essentiellement moteur, régulant les glandes sécrétrices, les muscles cardiaques et les muscles lisses des viscères et des vaisseaux sanguins. Il n’y intégrait pas les fibres afférentes qu’il considérait comme mineures et purement somatiques (relayant principalement les sensations comme la douleur).
Cette vision ancienne d’un système nerveux autonome principalement moteur persiste encore. On sait cependant aujourd’hui que la majorité des fibres contenues dans le nerf vague, par exemple, sont sensorielles et relaient les sensations viscérales impliquées dans l’homéostasie. Cette nomenclature a de plus été remise en cause, au profit du terme de système nerveux viscéral (Blessing, 1997). Ce terme de système nerveux viscéral est plus approprié car il caractérise fonctionnellement les neurones qui le composent.
Le système nerveux autonome contrôle en effet les fonctions respiratoire, digestive et cardiovasculaire : il agit sur la motricité et les sécrétions viscèrales, les glandes exocrines et endocrines et la vasomotricité. Son territoire moteur inclut donc l'ensemble des muscles lisses. Sur le plan sensoriel, il traite les informations en provenance de la sensibilité viscérale (pression sanguine, dilatation des intestins...).
Il est composé de voies afférentes (composées par les ganglions sensoriels crâniens) relayant les informations sensorielles, comme les mesures de la pression artérielle ou de la teneur en oxygène du sang. Ces informations convergent au niveau d'un centre intégrateur, le noyau du tractus solitaire, situé dans le système nerveux central. Celui-ci envoie des informations dans les voies efférentes pour modifier par exemple la dilatation des bronches ou la libération de sucs digestifs.
Le dérèglement du système nerveux autonome ou viscéral entraine une dystonie ou dysautonomie neurovégétative.
La partie efférente du système nerveux autonome ou viscéral est divisée en trois composantes : le système nerveux entérique et deux systèmes aux fonctions antagonistes, le système nerveux orthosympathique et le système nerveux parasympathique.