Système éducatif italien - Définition

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Divers

Il existe comme dans toute l'Europe diverses filières de formation professionnelle.

Universités

En Italie, l'autonomie des universités est inscrite dans la constitution depuis 1948. La gouvernance de l'université y est assurée par le conseil d'administration et par un Sénat académique.

Depuis l'année universitaire 2001/2002, toutes les nouvelles formations appliquent le système « LMD », connu en Italie comme « 3+2 ». Des études de 3ème cycle peuvent déboucher sur un dottorato di ricerca (doctorat). La réforme a comporté un bouleversement intégral de l'enseignement supérieur qui n'offrait qu'un seul niveau de diplôme, la laurea correspondant à une maîtrise qui donnait accès au titre de dottore. L'objectif de la réforme étant celui de réduire l'abandon universitaire par l'établissement d'un diplôme professionnalisant après trois ans d'études, le titre de dottore est désormais livré aux titulaires d'une licence.

Il existe des établissements publics d'excellence comme l'École normale supérieure de Pise, l'École supérieure Sainte-Anne de Pise ou encore l'École internationale supérieure d'études avancées à Trieste.

Les critiques

Certaines critiques apparaissent, mettant en avant des crédits et des investissements insuffisants, ou regrettant la difficulté à être titularisé et les dérives qu'elle peut amener. Ces critiques voient ce système comme obsolète et nécessitant d'être réformé en profondeur pour répondre aux exigences de la société l'information et de la mondialisation. Or, tous les projets de réforme au niveau primaire et secondaire n'ont pas abouti à cause d'une forte opposition des professeurs et des parents d'élèves.

Les principaux objectifs sont ceux de réformer la structure pédagogique des collèges et des lycées. En effet, la scuola media unica est le résultat d'une politique de démocratisation de l'éducation qui remonte aux années 1960 qui visait à offrir un niveau de formation exhaustif à la fois pour entrer dans le monde du travail et pour accéder aux lycées. Après les réformes qui ont prolongé de l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans, ce cycle d'études a perdu sa raison d'être. Les gouvernements de L'Olivier (1996-2001) ont proposé de fusionner les écoles primaires et les collèges afin d'avoir une formation continue de huit ans. Cependant, cette démarche implique des problèmes considérables en termes de formation et de statut des enseignants qui sont issus de filières différentes. Le deuxième point critique concerne le passage du collège au lycée : si au moment de son institution le collège unique devait éviter un clivage social après les classes élémentaires, désormais on considère que le collège devrait orienter vers les différentes filières des lycées sur la base du mérite. En effet, la séparation stricte entre filières de lycées et leur distribution asymétrique sur le territoire empêche une véritable mixité sociale dans les lycées. Or, les propositions d'assouplir les différences entre section, de créer des passerelles ou de prolonger la période de formation commune ont rencontré l'hostilité des parents et des enseignants qui craignent que ceci puisse se traduire par une détérioration de la qualité de l'enseignement.

Enfin, l'un des pièges les plus ressenti dans le système d'éducation publique italien est la complexité du système d'embauche qui doit répondre d'un côté au principe de mérite et d'équité dans les concours, d'autre côté à la nécessité de garantir un avenir à tous les professeurs précaires embauchés comme remplaçants ou en raison des dissymétries du système qui rassemble les enseignants les plus qualifiés dans les grands lycées urbains.

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