Dans le primaire et le secondaire, les directeurs sont des instituteurs ou des professeurs qui ont suivi une formation spécifique. Ils ont un rôle à la fois administratif et pédagogique. Ils sont donc libres de contrôler le travail de leurs enseignants, en assistant à des séquences ou en étudiant les journaux de classe(sortes de journaux de bord).
Lors de chaque session d'examen, l'élève doit montrer qu'il a bel et bien acquis les savoirs et les savoir-faire (compétences) nécessaires à sa montée dans l'année supérieure dans chacune des matières sur lesquelles il est interrogé. Ces sessions d'examens constituent, dès lors, des sortes de "bacs à la française" à cela près qu'elles ont lieu chaque année (et pas uniquement en terminale comme c'est le cas en France) et que les épreuves ne sont pas communes.
Le débat sur un baccalauréat est récurrent en Belgique. Depuis 2007, une épreuve commune de fin de 6e primaire est mise en place progressivement en Communauté française et a mené, en 2009, à la généralisation d'un "mini-bac" en fin de primaire dans la partie francophone du pays ; mais pour le reste, il n'existe aucun baccalauréat en Belgique. Cependant, des examens ont lieu en primaire et sont communs au sein d'un même canton administratif, et non à l'échelle du pays. Ces examens cantonaux se déroulent à la fin de chaque cycle du primaire, soit 3 fois sur l'ensemble des 6 années de primaire.
Sur la pertinence de ce système, plusieurs thèses s'affrontent chez les enseignants : les partisans d'un bac expliquent que les élèves sont habitués aux examens depuis la première primaire, pour les autres un bac constituerait une source importante de stress dont les élèves pourraient bien se passer.