Le lichen est un exemple d'association symbiotique de deux espèces de règnes différents : une algue unicellulaire ou une cyanobactérie, et un champignon.
Le lichen est une union entre une algue unicellulaire et un champignon: l'algue retire de la relation, un apport important en eau et en sels minéraux ainsi qu'un gîte. Le champignon, hétérotrophe, retire le glucose nécessaire à sa croissance que produit l'algue par la photosynthèse
L’acacia cornigera, un arbre myrmécophile ne peut survivre qu’avec une colonie de fourmis.
Les branches du barteria, naturellement creuses, offrent à une espèce de fourmis, les tetraponera, un confort sans égal. Mais en plus d'offrir un gîte, l'arbre propose aux fourmis une table garnie en permanence grâce aux bords de ses feuilles parsemés de glandes à nectar que celles-ci récoltent à longueur de journée. En échange des services rendus, les fourmis offrent à l'arbre une protection pour contrer ses ennemis jurés : les mangeurs de feuilles. Les tetraponera possèdent, en effet, à l'extrémité de leur abdomen un redoutable dard venimeux, et de plus, elles éliminent les lianes et lichens qui viennent déranger leur arbre préféré.
Les termites sont des insectes qui se nourrissent de bois, or ils ne peuvent pas digérer entièrement la cellulose seules. La dégradation total de la cellulose se fait grâce à l'association symbiotique avec des protistes, des bactéries et des archées.
La vache possède dans son estomac des bactéries symbiotiques capables de digérer la cellulose.
Toutes les légumineuses peuvent réaliser des symbioses avec des bactéries de type Rhizobium
Théories symbiotiques de l'évolution
Selon la biologiste Lynn Margulis, célèbre pour son travail sur l'endosymbiose, la symbiose est un facteur clé de l'évolution des espèces. Elle considère que la théorie darwinienne, axée sur la compétition, est incomplète, et affirme qu'au contraire, l'évolution est orientée par des phénomènes de coopération, d‘interaction et de dépendance mutuelle entre organismes vivants.
À tous les niveaux d'organisation du vivant, seuls survivent, et se survivent, les associations à avantages et inconvénients réciproques et partagés.
L'origine des organismes pluricellulaires pourrait ainsi être d'origine symbiotique: des colonies d'unicellulaires auraient fini par former des assemblages permanents (un organisme multicellulaire) où chaque cellule s'est spécialisée. Cette idée est relativement ancienne, on la trouve dans la théorie de la Gastraea de Ernst Haeckel par exemple.
Selon l'hypothèse de l'endosymbiose, les chloroplastes des végétaux ou les mitochondries des eucaryotes seraient issus de bactéries symbiotes. La cellule est une endosyncénose modulaire, elle a émergé par juxtaposition et emboîtement de partenaires devenus indissociables, le noyau d'abord, puis les autres organites.