Sur le site, chaque Suicide Girl dispose d'une page personnelle avec une description personnelle, ses photos, un blog... Les Suicide Girls sont plus de 2 000 dans le monde, mais encore pour la plupart américaines. Quelques françaises ont rejoint le groupe. Aux États-Unis, il s'agit d'une véritable révolution et le nombre de fans ne cesse de croître.
C'est une entreprise florissante. Le site internet revendique un trafic d'un million de visiteurs chaque semaine et 300 000 adhérents au total. Mais l'entreprise a également créé une marque de vêtements, un livre (2004) vendu à plus de 100 000 exemplaires, des DVD...
Deux documentaires ont été réalisées par les Suicide Girls elles-mêmes : SuicideGirls : The First Tour; et SuicideGirls : The Italian Villa. Ce dernier a été diffusé sur la chaîne câblée américain Showtime. Dans la culture populaire, plusieurs Suicide Girls apparaissent dans les séries Les Experts: Manhattan et Californication
Le site revendique 43 % de membres féminins, et prétend que le visionnage des photos des filles nues ne représente que 20 % du trafic total. Les membres organisent souvent des soirées, des réunions ou des expositions sponsorisées par le site.
En 2007, les Suicide Girls font partie de l'intrigue de l'épisode Filles d'enfer (Oedipus Hex), dans la saison 3 de la série télévisée Les Experts: Manhattan.
En septembre 2005, SuicideGirls a annoncé avoir supprimé un grand nombre d'images tirées de ses pages, pour tenter d'éviter la mise en examen du site par le Département de la justice américaine au nom de la « guerre contre le porno ». Les images concernées montraient bondage, couteaux ou épées, faux sang... Certains ont accusé le site d'avoir trop vite anticipé les poursuites et l'ont accusé de collaborer avec le département de la justice. En janvier 2007, les images « bannies » ont été à nouveau visibles sur le site. Néanmoins les consignes faites aux modèles et photographes excluent désormais clairement ce type d'images.
Le fait est qu'on ne peut pas qualifier le site de pornographique et les images incriminées sont très minoritaires. C'est même sans doute ce qui fait son succès féminin comme une alternative à des mises en scène dégradantes de la femme.
Une autre polémique concerne l'assertion reprise parfois par les médias selon laquelle l'entreprise serait uniquement dirigée par des femmes alors que l'un des créateurs et dirigeants actuel est un homme et que plusieurs hommes font partie de l'équipe. Il n'en est pas moins vrai qu'il y a une majorité de femmes, y compris parmi les photographes.
L'équipe est présentée sur le site et il comporte une page nommée Trash can (Poubelle) qui apporte des réponses aux critiques qui lui sont faites.