Strongyloides stercoralis | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Nematoda | ||||||||
Classe | Secernentea | ||||||||
Sous-classe | Rhabditia | ||||||||
Ordre | Rhabditida | ||||||||
Famille | Strongyloididae | ||||||||
Genre | Strongyloides | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Strongyloides stercoralis (Bavay ,1876) | |||||||||
|
Strongyloides stercoralis ou Anguillule est le nom du nématode responsable d'une parasitose nommée anguillulose ou strongyloïdose que l'on retrouve chez l'homme ou chez d'autres espèces animales. L'anguillule (Strongyloïdes stercoralis) est un ver rond minuscule dont les femelles parthénogénétiques parasites, sont profondément fixées dans la muqueuse duodénale.
Affection très répandue dans les aires où règne l'ankylostomose, mais qui par sa plus grande tolérance en matière de température, est en train de gagner du terrain en climat tempéré au départ des porteurs venant des zones d'endémie traditionnelle. Souvent bénigne, elle n'en pose pas moins, parfois, un problème médical difficile, et par sa résistance aux thérapeutiques courantes, et par l'existence, chez les sujets débilités, du cycle hyper-infectieux : ce dernier, en effet, sans stade de vie libre et sans réinfestations extérieures, entraîne une augmentation croissante du taux des parasites par auto-infestation interne, avec généralisation et issue fatale.
La femelle parthénogénétique vit profondément insérée dans la muqueuse duodéno-jéjunale. Non hématophage, elle pond, dans la muqueuse, des œufs ressemblant à ceux de l'ankylostome, mais longs de 50 µ seulement, morulés dès la ponte, et qui évoluent très vite sur place. Au départ des larves (rhabditoïdes) qui en sortent, 3 cycles évolutifs sont possibles :