Stephen King - Définition

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Bibliographie

Romans

  • Carrie (1974)
  • Salem (Salem's lot, 1975)
  • Shining, l'enfant lumière (The Shining, 1977)
  • Le Fléau (The Stand - Unabriged, 1978) - Première édition
  • Dead Zone (The Dead Zone, 1979)
  • Charlie (Firestarter, 1980)
  • Cujo (1981)
  • Christine (1983)
  • L'Année du loup-garou (Cycle of the Werewolf, 1983)
  • Simetierre (Pet Sematary, 1983)
  • Les Yeux du dragon (The Eyes of the Dragon, 1984)
  • Le Talisman (The Talisman, 1984) - co-écrit avec Peter Straub
  • Ça (It, 1986)
  • Misery (1987)
  • Les Tommyknockers (The Tommyknockers, 1987)
  • La Part des ténèbres (The Dark Half, 1989)
  • Le Fléau (The Stand: The Complete & Uncut Edition, 1990) - édition intégrale, révisée par l’auteur
  • Bazaar (Needful Things, 1991)
  • Jessie ( Gerald's Game, 1992)
  • Dolores Claiborne (1993)
  • Insomnie (Insomnia, 1994)
  • Rose Madder (1995)
  • La Ligne verte (The Green Mile, 1996)
  • Désolation (Desperation, 1996)
  • Sac d'os (Bag of Bones, 1998)
  • La Petite Fille qui aimait Tom Gordon (The Girl Who Loved Tom Gordon, 1999)
  • Cœurs perdus en Atlantide (Hearts in Atlantis, 1999)
  • Dreamcatcher (2001)
  • Territoires (Black House, 2001) - Suite du Talisman, co-écrit avec Peter Straub
  • Roadmaster (From a Buick 8, 2002)
  • Colorado Kid (The Colorado Kid, 2005)
  • Cellulaire (Cell, 2006)
  • Histoire de Lisey (Lisey's Story, 2006)
  • Duma Key (Duma Key, 2008)
  • Under the Dome (2009)

Publiés sous le nom de Richard Bachman

  • Rage (1977)
  • Marche ou crève (The Long Walk, 1979)
  • Chantier (Roadwork, 1981)
  • Running Man (The Running Man, 1982)
  • La Peau sur les os (Thinner, 1984)
  • Les Régulateurs (The Regulators, 1996)
  • Blaze (2007)

Cycle de La Tour Sombre

  • 1 - Le Pistolero (The Dark Tower I: The Gunslinger, 1982)
  • 2 - Les Trois Cartes (The Dark Tower II: The Drawing of the Three, 1987)
  • 3 - Terres perdues (The Dark Tower III: The Waste Lands, 1991)
  • 4 - Magie et Cristal The Dark Tower IV: Wizard and Glass, (1997)
  • 5 - Les Loups de la Calla (The Dark Tower V: Wolves of the Calla, 2003)
  • 6 - Le Chant de Susannah (The Dark Tower VI: Song of Susannah, 2004)
  • 7 - La Tour sombre (The Dark Tower VII: The Dark Tower, 2004)

Recueils de nouvelles

  • Danse macabre (Night Shift, 1978)
  • Différentes Saisons (Different Seasons, 1982) - Recueil de 4 nouvelles longues
  • Brume (Skeleton Crew, 1985)
  • Minuit 2 (Four Past Midnight, 1990), - deux nouvelles longues : Les Langoliers et Vue imprenable sur jardin secret
  • Minuit 4 (Four Past Midnight, 1990) - deux nouvelles longues : Le Policier des bibliothèques et Le Molosse surgi du soleil
  • Rêves et Cauchemars (Nightmares & Dreamscapes, 1993)
  • Tout est fatal (Everything's Eventual: 14 Dark Tales, 2002)
  • Juste avant le crépuscule (Just after sunset, 2008)
  • Full Dark, No Stars

Essais

  • Anatomie de l'horreur (Danse Macabre, 1981)
  • Écriture: Mémoires d'un métier (On Writing: A Memoir of the Craft, 2000)

Autres

  • La Tempête du siècle (Storm of the Century, 1999) - scénario publié
  • The Plant (The Plant : Zenith Rising, 2000) - publié électroniquement (inachevé)
  • Secret Windows (2000) - essai et nouvelles
  • Faithful (2004) - livre sur la saison des Boston Red Sox, co-écrit avec Stewart O'Nan
  • Blockade Billy (2010) - novella

Travail

Style littéraire

Stephen King est réputé pour son sens du détail et pour toutes les interactions qu'il a créé entre ses livres où certains faits, certains personnages se croisent (Dolores Claiborne et Jessie sont un exemple flagrant ainsi que le diptyque Désolation et Les Régulateurs). Ses œuvres ont également beaucoup de cadres en commun, la majorité se situant dans le Maine (la ville fictive de Castle Rock en étant l'exemple le plus célèbre). Des histoires semblant souvent n'avoir aucun lien entre elles sont en fait liées par des personnages secondaires récurrents ou des références à des événements s'étant déroulés dans une histoire précédente (par exemple, le personnage de Cynthia reliant Rose Madder à Désolation).

La Tour Sombre, constitué de sept volumes, est un cycle qui lui permet de lier tous ces romans à une seule réalité, plutôt que de considérer ses crossover comme anecdotiques. Bon nombre de ses romans font référence au cycle de la Tour sombre ou vice-versa, souvent à travers des détails plus ou moins mineurs mais parfois de façon beaucoup plus essentielle (les connexions avec Insomnie, Cœurs perdus en Atlantide, Salem et Territoires étant les plus flagrantes). L'un des personnages de King qui revient le plus fréquemment est Randall Flagg, qui est une des incarnations du mal dans plusieurs de ses œuvres ; il est ainsi l'homme en noir dans la Tour Sombre, le démon dans Territoires, le sorcier maléfique dans les Yeux du dragon ainsi que le principal antagoniste du Fléau.

Les livres de King sont parsemés de références à l'histoire et à la culture américaines, et particulièrement leurs côtés les plus sombres. Elles apparaissent le plus souvent dans les histoires de ses personnages, étant un facteur d'explication de leurs peurs les plus primaires. La violence (en particulier la violence au sein de la cellule familiale), le racisme et la guerre (spécialement celle du Vietnam) sont des thèmes récurrents dans ses œuvres.

Par ailleurs, le style narratif familier de King contraste avec le contenu horrifique d'une grande partie de ses écrits. Il utilise beaucoup les flash-backs, notamment pour illustrer les comportements et le cheminement de pensée de ses personnages principaux. Ceux-ci sont très souvent eux-mêmes des écrivains (Ben Mears dans Salem, Bill Denbrough dans Ça, Paul Sheldon dans Misery, Mike Noonan dans Sac d'os...). L'enfance est également un thème majeur de l'œuvre de King et les enfants jouent fréquemment des rôles essentiels dans ses histoires (Shining, l'enfant lumière, Charlie, Le Talisman, Ça, Désolation...).

Quand on lui demande pourquoi il écrit, Stephen King répond : « la réponse est assez simple - il n'y a rien d'autre que j'étais capable de faire. J'étais fait pour écrire des histoires et j'aime écrire des histoires. C'est pourquoi je le fais. Je ne peux m'imaginer faire quelque chose d'autre comme je ne peux imaginer ne pas faire ce que je fais ». On lui demande aussi souvent pourquoi il écrit des histoires aussi terrifiantes et il répond par une autre question : « Qu'est-ce qui vous fait penser que j'ai le choix ? »

Il a une formule très simple pour apprendre à bien écrire : « Lisez et écrivez quatre à six heures par jour. Si vous ne pouvez pas trouver le temps pour cela, vous ne pouvez espérer devenir un bon écrivain. » Lui-même s'est fixé un quota journalier de 2000 mots et ne s'arrête pas d'écrire tant qu'il ne l'a pas atteint. Il a également une définition assez particulière de ce qu'est le talent dans l'écriture : « Si vous écrivez quelque chose et que quelqu'un vous envoie un chèque pour cela, si ce chèque n'est pas sans provisions, et que vous pouvez payer la facture d'électricité avec cet argent, je vous considère comme talentueux ».

Influences

Dans Écriture: Mémoires d'un métier, Stephen King a appelé Richard Matheson, « l'auteur qui m'a influencé le plus en tant qu'écrivain ». Les deux auteurs, entre autres parallèles stylistiques, intègrent régulièrement les pensées d'un personnage dans une narration à la troisième personne.

Il admire le travail de H. P. Lovecraft et se réfère à lui plusieurs fois dans Anatomie de l'horreur. Son influence se ressent dans le travail de King par l'invention d'anciennes et étranges divinités et l'insertion dans le récit de coupures de presse ou d'autres documents comme instruments de narration. Sa nouvelle Crouch End est un hommage non déguisé au Mythe de Cthulhu. D'autres de ses histoires font des références aux créations lovecraftiennes, notamment la nouvelle Mémé. Cependant, King met l'accent sur les dialogues et la représentation des personnages, deux éléments notablement absents chez Lovecraft. Dans Écriture : Mémoires d'un métier, il critique d'ailleurs ouvertement cette pauvreté des dialogues chez Lovecraft, prenant comme exemples des passages de la Couleur tombée du ciel.

Edgar Allan Poe a exercé lui aussi une influence majeure sur le style de King. Il lui rend hommage dans Shining, l'enfant lumière (avec une référence au Masque de la Mort Rouge) et surtout dans sa nouvelle la Cadillac de Dolan dont l'intrigue reprend celle de la Barrique d'amontillado.

Bram Stoker fait partie des influences de King, particulièrement dans Salem qui est une sorte de vision moderne de Dracula.

Il a déclaré son admiration pour Shirley Jackson. Salem s'ouvre sur une citation de son roman Maison Hantée, et une scène décisive de la Tempête du siècle s'inspire de la Loterie.

Il a dédicacé sa nouvelle le Molosse surgi du soleil à John D. MacDonald qui, pour sa part, a écrit la préface de Danse Macabre.

J. R. R. Tolkien, Robert Heinlein, Elmore Leonard, William Golding (Sa Majesté des mouches), James M. Cain (le facteur sonne toujours deux fois) et Peter Straub (avec qui il est ami et a collaboré à déjà deux reprises) font également partie des auteurs favoris de Stephen King.

Il voue également une grande admiration au romancier et scénariste de comics britannique Neil Gaiman, dont il a d'ailleurs préfacé le Tome 8 de la série Sandman, Worlds' End.

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