Split - Définition

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Introduction

Split

Flag of the City of Split1.gif Coat of arms of Split.gif
Drapeau et Blason de la ville de Split
Panorama de Split
Panorama de Split

Pays Croatie Croatie
Comitat Split-Dalmatie
Altitude 3 m
Population
463 676 hab.
Population
188 694 hab.
Superficie
63 km2
Densité
7 359,94 hab./km2
Coordonnées
Indicatif téléphonique (0) 21
Code postal 21 000
Maire
Ivan Kuret (HDZ)
Site Web www.split.hr

Croatia location map.svg
Split

Split Prononciation du titre dans sa version originale (en grec ancien Ασπάλαθος, Aspálathos, en Latin Spalatum, en italien Spalato, en dalmate Spalatro) est la seconde ville la plus peuplée de Croatie et le siège du Comitat de Split-Dalmatie. Au recensement de 2001, le comitat comptait 463 676 habitants et la ville 188 694 habitants, dont 95 % de Croates.

La ville de Split a été construite à l'intérieur, puis autour de l'immense palais de l'empereur romain Dioclétien construit entre 294 et 305 et qui s'étendait sur une surface de 39 000 m². L'empereur était originaire de la ville. En 1420, Split fut intégrée dans la République de Venise jusqu'à sa disparition en 1797. La ville est aujourd'hui inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO

C'est un grand port, industriel et touristique de la côte dalmate.

Histoire

Domination romaine

Reconstitution du Palais de Dioclétien
Gravure du front de mer de Split avec les vestiges du Palais de Dioclétien. Robert Adam, 1764.
Vue des murailles de Split vers 1764, gravé par l'architecte écossais Robert Adam.
Photographie de 1910 de Split.

Cette ville présente la singularité d'avoir été construite à l'intérieur, puis autour, du palais de Dioclétien.

Cet empereur romain — d'origine dalmate — se fait construire un immense palais sur sa côte natale, de 294 à 305. Il y passe sa retraite (voir Tétrarchie). Ce palais, outre les bâtiments résidentiels, comprend thermes, bibliothèque, temple dédié à Jupiter, caserne abritant une garde, et est cerné de remparts. Le tout occupe une surface de 215 m sur 180, soit 39 000 m² (environ 8 stades de football). Le front de mer est encore constitué de l'enceinte du palais. Sur ce front de mer, s'ouvre encore la porte maritime, qui dans l'Antiquité, permettait aux navires d'accoster directement.

Au Moyen Âge

Au Moyen Âge, le palais se transforme en ville lorsque les habitants de la cité romaine voisine de Salone (capitale de la province romaine de Dalmatie) s'y réfugient (en 615). Ils établissent de hautes maisons dans ou contre les remparts, ou encore en s'appuyant sur les monuments antiques. Le mausolée de Dioclétien est transformé en cathédrale dédiée à Saint-Domnius ou Duje, patron protecteur de la ville, en 650, le temple de Jupiter en baptistère.

Domination vénitienne

Après la chute de l'Empire romain d'Occident, Split tomba sous la coupe des Byzantins et l’indépendance dont elle put bénéficier du XIIe au XIVe siècle, lui permit de se développer et de connaître un remarquable essor économique. En 1420, Split fut conquise par la République de Venise qui réussit à contrôler l’essentiel des relations commerciales et économique sur l’Adriatique. La menace des invasions turques obligea à la construction d’imposants remparts au au XVIIe siècle. La présence de l’autorité vénitienne a bien souvent été liée à une période de développement économique et urbain. Le centre historique de Split comporte de nombreuses habitations de style vénitien (palais du recteur, hôtel de ville, tour vénitienne). La domination vénitienne prit fin en 1797.

Au XIXe siècle

De 1805 à 1813 Split était, comme toute la Dalmatie, gouverné par la France et Napoléon au sein des Provinces illyriennes. Les souvenirs de cette gouvernance française de Split aujourd'hui sont la première rue moderne de la ville qui s'appelle toujours Marmontova du nom du Maréchal Marmont administrateur des provinces illyrienne, et le sommet de Marjan au nom de Telegrin (à l'époque télégraphe optique français était situé ici). Au départ des Français en 1810, Split et la Dalmatie intègrent l'Empire d'Autriche puis l'Autriche-Hongrie après le Compromis austro-hongrois de 1867 (Ausgleich) et jusqu'au Traité de Saint-Germain-en-Laye du 10 septembre 1919. Même après le Compromis de 1867, Split demeure dans la partie autrichienne (Cisleithanie) de la nouvelle Autriche-Hongrie tout en conservant ses particularismes linguistiques. Ainsi, aux cultures vénitienne et slave, s'ajoute progressivement un substrat germanophone. Les Dalmates jonglent entre le croate, l'italien et l'allemand. Si Trieste devient le principal port de Cisleithanie - Autriche - et Rijeka (Fiume) le principal port de Transleithanie - Hongrie - le port de Split demeure un fort ancrage pour la marine de guerre austro-hongroise.

Au XXe siècle

Lors de la chute de l'Autriche-Hongrie, avec la fondation du Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes, Split se retrouve dans la Dalmatie « yougoslave » (plus vaste), contrairement à Zadar (Zara) qui domine la Dalmatie italienne (plus petite et morcelée). La culture croate reprend ses droits face à une élite qui continue de cultiver les influences autrichiennes et vénitiennes.

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