À lui seul, le Soleil représente 99,86 % de la masse totale du système solaire, les 0,14 % restants incluant les planètes (surtout Jupiter), dont la Terre.
Mercure | 6 023 600 | Jupiter | 1 047 |
Vénus | 408 523 | Saturne | 3 498 |
Terre et Lune | 328 900 | Uranus | 22 869 |
Mars | 3 098 710 | Neptune | 19 314 |
Le Soleil est un symbole très puissant pour les hommes. Il occupe une place dominante dans chaque culture.
D’une façon générale, il est un principe masculin et actif. Toutefois, certains peuples nomades d’Asie centrale le considéraient comme un principe féminin (la Mère soleil) ; c’est aussi le cas des Japonais, pour qui le Soleil est le kami Amaterasu, la grande déesse, sœur de Tsukuyomi, le kami de la Lune. Même dans la langue allemande, le Soleil est féminin selon son article (die Sonne). Dans la mythologie nordique, les enfants de Mundilfari et Glaur sont Sol (déesse du Soleil) et Máni (dieu de la Lune), une idée que J. R. R. Tolkien a importée dans son œuvre.
Souvent, le Soleil représente le pouvoir. Cet astre donne la vie et si le Soleil venait à disparaitre, ou même si ses rayons ne nous parvenaient plus, la vie s’éteindrait sur Terre, d’où le symbole de vie (donneur de vie).
Dans l’Égypte antique, Râ (ou Rê) est le dieu Soleil (il était l’un des dieux les plus importants, voire le plus important) et Akhénaton en fera son dieu unique sous le nom d’Aton. Dans le Panthéon grec c’est Apollon, fils de Zeus et de la titane Léto. Citons aussi Hélios qui est la personnification du Soleil lui-même. Les Aztèques l’appelaient Huitzilopochtli, dieu du Soleil et de la guerre, le maitre du monde. S’il n’est pas associé à un dieu, des gens l’ont associé à eux-mêmes comme le roi de France Louis XIV surnommé le Roi-Soleil (couronné de Dieu). La famille impériale japonaise se targue de descendre d’Amaterasu, déesse du Soleil.
En alchimie, le symbole du Soleil et de l’or est un cercle avec un point au centre :
Contrairement à l’apparence la plus souvent positive du Soleil, il peut aussi constituer un symbole de la torture et la dureté de la vie pour l’être humain qui lui est en proie sans protection, comme par exemple dans L'Étranger d’Albert Camus.