Société nationale maritime Corse Méditerranée - Définition

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La flotte

En 2007, elle comprend 11 navires,

  • cinq ferrys : Napoléon Bonaparte, Danielle Casanova, Méditerranée, Corse, Île de Beauté
  • cinq navires mixtes : Jean Nicoli, Pascal Paoli, Paglia Orba, Monte d'Oro, Monte Cinto
  • En janvier 2010 le NGV Liamone. à appareillé pour la polynésie pour être exploité par Veolia. Il est remplacé par le Liamone II. Un bateau sorti en 2001 du chantier français Leroux Naval. Il a été acquis auprès de Nel Lines, une compagnie maritime grecque.
  • En août 2006, la compagnie a acheté le navire mixte Superfast X, qui était auparavant la propriété de Superfast Ferries (groupe Attica). Le navire, livré début 2007 à la compagnie, a porté le nom de Jean Nicoli (ancien résistant mort en martyr à Bastia le 30 août 1943). Son port d'attache était Ajaccio.
  • En 2008 en raison de coûts d'exploitation, la SNCM a revendu le Jean-Nicoli pour la somme de 110 millions d'euros à SeaFrance qui, après des travaux de refonte le mettra en service entre Calais et Douvres, sous le nom de "Seafrance Molière".
  • En janvier 2009, la compagnie a acheté le navire Pasiphae Palace qui appartenait à la compagnie grecque Minoan Lines. Le coût de la transaction est de 75 millions d'euros et le navire devrait être livré à la SNCM en mars 2009. La mise en service du navire est prévue le 4 mai 2009 sur la ligne Marseille - Porto Vecchio.

Actionnariat

  • Veolia Transport - Participation : 66,00 %
  • État français - Participation : 25,00 %
  • Salariés - Participation : 9,00 %

Fin 2008, Veolia a racheté les 38% des parts détenues par Butler Capital Partners, devenant ainsi le premier actionnaire de la compagnie.

Les résultats économiques

En 2004, la SNCM est en difficulté du fait de la baisse sensible de l'activité enregistrée sur les lignes de Corse (- 14 %) et de Tunisie (- 11 %), tandis que le trafic sur l'Algérie progresse légèrement (+ 5%). Ces difficultés résultent d'une baisse de fréquentation touristique, notamment sur la Corse, et des perturbations dues à des grèves fréquentes. La desserte de la Corse représente 61 % du chiffre d'affaires et celle du Maghreb 37 %.

La SNCM perd des parts de marché sur les lignes de Corse au profit de son principal concurrent Corsica Ferries. Selon Pierre Mattei, directeur général de cette dernière, la raison fondamentale de cette évolution réside dans la moindre productivité de la SNCM qui a transporté, en 2003, 642 passagers par employé contre 2000 pour Corsica Ferries (qui emploie deux fois moins de personnel).

En 2003, la société a réalisé un résultat courant avant impôts de - 7,1 millions d'euros. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 371,9 millions d'euros, dont 254,1 millions de recettes clientèle, 72,8 millions de subventions. Les charges d'exploitation se sont élevées à 370,7 millions d'euros. Le résultat financier, - 8,3 millions d'euros, a pesé sur le résultat courant.

Le résultat net du groupe s'est élevé à 21,1 millions d'euros grâce au résultat exceptionnel (cessions d'actif).

Les liaisons assurées

France - Corse- Sardaigne

à Porto-Vecchio
  • de Marseille à Bastia, L'Île-Rousse, Ajaccio, Propriano, Porto-Vecchio, Porto Torres
  • de Nice à Bastia, Calvi, L'Île-Rousse, Ajaccio

France - Algérie

France - Tunisie

  • de Marseille à Tunis et Sousse

Privatisation

En 2005, le gouvernement Villepin envisage une privatisation totale de la SNCM dans le cadre d'une vente de gré à gré.

Le 19 septembre 2005, les ministres concernés, Thierry Breton pour les Finances et Dominique Perben pour les Transports, ont annoncé que l'offre de Butler Capital Partners qui proposait de reprendre la société pour 35 millions d'euros après sa recapitalisation par l'État à hauteur de 113 millions d'euros, était retenue de préférence à celle du fonds d'investissement Caravelle.

À la suite de la grève déclenchée aussitôt par les salariés de la société nationale, et de plusieurs rencontres des ministres avec les syndicats, un nouveau projet a été présenté prévoyant l'entrée au capital de la société Connex (devenue depuis Veolia Transport, groupe Veolia Environnement), qui sera également l'opérateur industriel, à hauteur de 28 % (contre 38 % pour Butler), le maintien de l'État à hauteur de 25 % ainsi que l'attribution d'actions au personnel (9 %).

Walter Butler et Veolia paieront environ 26,5 millions d'euros. Il est à noter que les actifs de la SNCM sont évalués à 280 millions d'euros.

Ce projet prévoirait d'une part un plan social de 400 suppressions d'emploi (mais pas de licenciement « sec ») et d'autre part un apport financier de l'État qui comprendrait outre une souscription au capital de 113 millions d'euros destinée à apurer les dettes, environ 35 millions d'euros pour financer le plan social. Les repreneurs ont subordonné leur accord définitif au renouvellement de la délégation de service public avec l'Office des transports de la Corse qui doit être renouvelée fin 2006 sur appel d'offres.

Le 18 octobre 2005, l'État, par l'intermédiaire de la CGMF, a accordé à la SNCM une avance de trésorerie de 25 millions d'euros environ pour faire face aux échéances immédiates. Cette avance s'ajoute à une avance précédente de 30 millions d'euros (au titre de l'année 2005).

Le 3 mai 2006, la direction a annoncé que 77 % du personnel s'était prononcé en faveur du projet de reprise de Veolia Transport au cours d'un référendum interne. Un décret du 26 mai 2006 a autorisé la vente de l'entreprise, cette décision a par la suite été confirmée par la Commission européenne. Le conseil d'administration a entériné le transfert de capital le 31 mai 2006. La privatisation est donc effective depuis cette date.

En novembre 2008, Butler Capital Partners a annoncé avoir cédé ses parts de la compagnie à Véolia Transport. Véolia est donc désormais actionnaire majoritaire avec 66% du capital.

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