Alors que la grande majorité des poissons-chats sont inoffensifs pour les humains, une poignée d'espèces présente un certain risque. Peut-être le plus célèbre d'entre eux est le Candiru, en raison de la façon dont il est réputé pour parasiter l'urètre, mais il n'y a eu qu'un seul cas répertorié d'une attaque sur un être humain. Depuis 2007, le poisson-chat Bagarius a également gagné l'attention suite à une série d'attaques mortelles qui ont été allégués par le biologiste Jeremy Wade. Le silure glane a aussi la réputation de tuer des humains (en particulier les enfants), et bien qu'il n'existe pas de cas documentés de décès, de plus grands spécimens sont capables de causer des blessures graves, dans de rares cas (probablement à partir de réactions défensives plutôt que de tentative de prédation). Les Plotosidés, et les espèces du genre Heteropneustes possèdent une épine dotée d'un puissant poison, si un Homme a le malheur de se faire piquer, notamment par celle de Plotosus lineatus, la piqûre peut s'avérer fatale. En outre, d'autres espèces ont aussi la réputation d'être dangereuses pour les humains, mais sans réelles preuves.
Poisson-chat à queue rouge | Synodontis tacheté | Panga | |||
Pléco commun | Silure peige |
Les poissons-chats suscitent dans certaines civilisation un intérêt culturel voire sacré. Dans l'Egypte ancienne des poissons-chats du Nil étaient Momifiés, puis placés dans une tombe pour que le défunt puisse manger pendant son voyage vers l'au-delà. Sur un bas-relief du tombeau du Grand roi Ti de l’Ancien Empire Égyptien à Saqqarah, on y voit Ti surveillant ses serviteurs attraper plusieurs espèces animales, de l’hippopotame à une multitude de poissons dont le très distinctif poisson-chat électrique. Selon des hiéroglyphes, le poisson-chat électrique (Malapterurus electricus) aurait été considéré par les Égyptiens comme le « protecteur des poissons ». En effet, après l’avoir capturé, plusieurs pêcheurs auraient ressenti les effets de ce « poisson-faiseur-de-tonnerre » à travers leurs pôles et filets de pêche trempés, ce qui les forçait à relâcher leurs filets et leurs prises.
Au Japon, les villes basant leur économie sur le commerce de poissons-chats, les honorent et les célèbrent selon les préceptes du Bouddhisme.